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Long Ago...

23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 13:57
Inaugurons donc cette rubrique qui, malgré un nom si étrange, ne recueille que mes impressions sur le cinéma, la littérature, la musique et autres arts.

La musique étant, contrairement à ce qu'on pourrait croire, un art autrefois qualifié de mécanique.

Car c'est bien de musique dont je veux parler séant.

Ce matin à la radio, j'ai réentendu le dernier titre d'Anggun, Juste avant toi.
Il va falloir que je le tape à la main, visiblement la fonction copier / coller d'over-blog a décidé de faire des siennes ^^

On a dressé entre nous
Tant de murs, faits de silence
Et ses liens qui se dénouent
Valaient si
Des morceaux d'amour cassé
Je voudrais remonter
le temps si je pouvais

Redevenir celle
Qui avait des ailes
Juste avant toi
Juste avant toi
Retrouver mes pas
Revenir là-bas
Juste avant toi
Juste avant toi

Des rêves qu'on partageait
On fini par nous lasser
Nombre se sont oubliés
Et chacun a pris un chemin secret
Sur le mien je voudrais

Redevenir celle
Qui avait des ailes
Juste avant toi
Juste avant toi
Retrouver mes pas
Revenir là-bas
Juste avant toi
Juste avant toi

Etre là-bas
Juste avant toi
Retrouver ce que j'ai toujours été
Avant toi
Avant toi
Revenir sur mes pas, et recommencer
Avant toi, là-bas

Redevenir celle
Qui avait des ailes
Juste avant toi
Juste avant toi
Retrouver mes pas
Revenir là-bas
Juste avant toi
Juste avant toi

Juste avant toi

J'aime bien cette chanson, d'un point de vue musical. j'aime bien le timbre de voix d'Anggun, et c'est plutôt rare que j'apprécie une voix de femme. D'ailleurs, elle a une voix plutôt grave. C'est agréable à écouter.

Par contre j'ai un réel problème de fond avec les paroles.

Mais on s'en fout, personne n'écoute jamais les paroles !
"Et bien moi si, zut à la fin, laissez-moi faire ce que je veux !"

Je sors moi-même de ce qu'on peut appeler une rupture douloureuse. Je dis bien rupture douloureuse, et pas histoire douloureuse, à dessein.
C'est un peu l'amalgame qui, je crois, est fait ici.

On peut vivre tout seul, et heureusement encore, parce qu'on a tous des passages sentimentaux dits "à vide" au cours de notre vie.
Mais au fond, je ne pense pas qu'on puisse vraiment parler "d'avoir des ailes" en étant seul. Sinon, où serait le point de chercher quelqu'un, si ça va si bien que ça ...
Y'a des histoires qui finissent mal. Pas que des histoires d'amour d'ailleurs. Mais c'est dommage de se forcer à nier ce qu'elles ont pu être pour cette seule cause.

Lui, je l'ai aimé plus que moi-même. Mais je n'ai pas changé pour lui. Aujourd'hui c'est fini, et ce qu'il est devenu me rebute. Mais ça n'est pas une raison pour faire comme si il ne s'était rien passé.

Un des sujets qui revient souvent dans les discussions poudlardiennes, c'est "que feriez-vous si vous aviez un retourneur de temps ?"
Je vois très bien le tableau facile : on retourne en arrière à chaque fois que quelque chose ne se passe pas comme on voudrait. Mais quand est-ce qu'on vit, là-dedans ?

De toute façon, tout ne peut pas être empêché. c'est l'un des points du film The Butterfly Effect. Le héros revient inlassablement dans le passé afin de changer les choses pour essayer de modifier l'avenir. Sans raconter la fin pour ceux qui ne l'auraient pas vu et seraient intéressés, disons que ça n'est pas si simple.

C'est une parade de l'esprit que de vouloir nier les choses qui nous perturbent. Maintenant, je reste persuadée qu'on s'en sort mieux quand on les admet et qu'on en tire des enseignements.

Repartir en arrière ? Pour quoi faire ? Effacer des moments qui ont sans doute été les plus heureux de ma relativement jeune vie, tout ça pour en éviter certains qui de toute façon finiront par s'estomper ?

Jamais.

De ce côté là, je suis plutôt branchée Jamie Cullum (en même temps, quel que soit le sujet je suis quasiment tout le temps branchée Jamie Cullum, mdr).

Une autre chanson, These are the days :

These are the days that I've been missing
Give me the taste, give me the joy of summer wine.

These are the days that bring new meaning,
I feel the stillness of the sun, and I feel fine.

Sometimes when the nights are closing early,
I remember you and I start to smile.

Even though now you don't want to know me,
I get on by, and I go the extra mile.

These are the times of love and meaning,
Ice of the heart melted away, and found the light.

These are the days of endless dreaming,
Troubles of life are floatin' away like a bird of flight.

These are the days
These are the days
These are the days

I thought you said our love would last forever,
Believing that the tears would end for good.

I told you that we'd get trough any weather,
Maybe that didn't work out, but we did the best we could.

These are the days that I've been missing,
Give me the taste, give me the joy of summer wine.

These are the days that bring new meaning,
I feel the stillness of the sun ... and I feel fine.


Now playing : Jamie Cullum - Photograph





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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 13:32
Non, je vous rassure, je ne suis pas subitement devenue fan de Dalida (en même temps, je ne vois pas ce qu'il y a de rassurant là dedans ^^).

Comme toujours, je cherche un titre plus ou moins évocateur, et comme toujours, je finis avec un truc ultra classique, mais au moins on sait de quoi on parle ^^

Toujours dans le cadre de mes réflexions sur le langage, cette phrase de l'Interprète - words and compassion are the better way, even if it's slower than a gun - m'a vraiment interpellée.

Enfin, j'ai surtout eu l'occasion d'y repenser ce matin parce que ma soeur l'a regardé et que je l'ai entendue à nouveau ^^

Comme on le sait, je suis une bavarde. Je parle beaucoup, mais j'aime aussi beaucoup qu'on me parle. Parce que pour moi parler c'est le seul moyen que je connaisse pour essayer de me faire comprendre, et que de façon presque naturelle, c'est dans ce que me disent les autres que je peux espérer comprendre ce qui les tourmente, ce qui les effraie, ce qu'ils ont besoin d'évacuer sans pour autant oser / savoir le faire.

Le truc, c'est que tout le monde ne fonctionne pas comme ça. Il y a des gens qui n'ont pas besoin de parler. Face à eux, et s'il se trouve que je les apprécie, je me sens vraiment impuissante.

Je ne sais pas pour vous, mais l'impuissance c'est bien l'une des pires sensations que je connaisse.

Y'a des gens qui pallient ça en cognant dans le mur, en insultant ceux qui pourtant essayent de les aider, même si c'est de façon maladroite.
Le truc, c'est que je n'ai même pas ce réflexe de défoulement. je suis du genre amorphe.
Ni haine, ni violence.
Il semblerait qu'on n'ait pas trop le choix. C'est words and compassion ou gun.

Mais que fait-on quand on a ni l'un ni l'autre ?

Assez récemment, je me suis retrouvée dans cette situation. Celle où on voit bien que les mots ne servent plus à rien, mais qu'on est même pas capable de hurler un bon coup ou de balancer un truc dans le mur pour se défouler.
En général, je finis toute seule dans ma chambre, à lire, ou je me cale devant le PC et je trouve un truc à faire. Je me mets en "monotâche" pour essayer de me concentrer sur autre chose, et oublier le monde extérieur. Ca marche plus ou moins. Plus ou moins.

L'histoire, c'est qu'il me prend pour une parano égocentrique. Lui, c'est celui qu'on pourrait appeler mon ex, pour simplifier.
Parce qu'il est tellement embué par ce qui lui arrive qu'il ne peut plus me comprendre, qu'il n'arrive plus à tolérer chez moi ce qui, pourtant, a fait qu'autrefois il m'a aimée.
Parce que parfois les mots sont plus durs que les coups. J'aurais sans doute eu moins mal s'il m'avait envoyé son poing dans la figure.

Parce que moi, quoi qu'il arrive, je ne suis pas capable d'en penser du mal. Pour ça, savoir que dans sa tête je ne dois plus incarner qu'une sorte de monstre sans coeur et sans intérêt, j'ai eu de la peine.

Mais plus j'essaye d'expliquer, plus je m'enfonce, plus il comprend l'extrême opposé de ce que j'essaye de dire.
C'est donc là qu'il faut se résigner, se taire.

Il n'y a que la vérité qui blesse, comme dirait l'autre. C'est peut-être vrai que je suis une parano égocentrique ...

C'est dur de se sentir impuissant, de devoir baisser les armes. Peut-être qu'on n'est pas obligé de le faire, mais parfois on ne trouve pas d'autre solution.

Je reste persuadée que les mots sont la meilleure voie. Par contre il est possible que nos mots ne soient pas audibles par qui on voudrait. Je comprends mieux d'où vient l'expression "être sur la même longueur d'ondes" ^^
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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 20:03
Voici l'occasion pour moi d'introduire la rubrique "bulles".

Qu'est-ce qu'une bulle ?

bulle, n. f. Globule de gaz remontant ou se formant à la surface des eaux, dans un liquide qui bout ou qui fermente.

Que sont mes bulles ?

Et bien c'est ce genre de réflexions qui me prennent un peu n'importe quand, n'importe où, sans frapper, en général en réaction à ce que je viens de voir, d'entendre, de sentir, de toucher ou de goûter.
Des réflexions qui se forment et finissent par éclater au moment où je les exprime.

Celle-ci m'a été inspirée par le film L'Interprète que j'au vu hier. J'aurais logiquement dû placer ceci dans la rubrique "Arts libéraux et mécaniques", mais disons ça n'est pas tant le film qui m'a interpellée que le sujet sur lequel il m'a fait me pencher.

Je fais des études d'Anglais. Je veux enseigner. Je cherche à maîtriser une langue qui n'est pas la mienne.

Ca paraît simple et assez basique. Mais il ne s'agit pas que de transposer des mots les uns sur les autres. Apprendre une langue, c'est intégrer tout un système de symboles, de valeurs, de représentations.

Traduttore, traditore.

Si je voulais traduire ça, je mettrais "Traduction, trahison". Au sens strict, traduttore signifie traducteur, et traditore signifie traître. Seulement l'un des intérêts de l'expression d'origine, c'est que les deux mots se ressemblent. Seulement il y a peu de similitudes phoniques entre traducteur et traître en français.

Deux mots, deux simples mots, et déjà une difficulté pour transmettre l'idée que traduire, c'est peut-être une entreprise tout à fait impossible.

Dans le film, l'interprète, c'est Nicole Kidman. Son jeu est vraiment remarquable quand il s'agit de la voir au travail. Elle est interprète à l'ONU. Et c'est dans l'observation de l'exercice de son métier qu'on se rend compte de la subtilité de la tâche.

Les traducteurs de diplomates travaillent en instantané, ils n'ont pas le temps de réfléchir. La concentration est telle qu'ils peuvent traduire n'importe quoi sur le moment, mais sont souvent incapables de comprendre ce qu'ils disent. D'ailleurs, ils fixent souvent le sol, afin de solliciter leur ouïe au maximum.

C'est le genre d'attitude que j'ai souvent, et pas que pour traduire, je me souviens que ça avait pas mal troublé mon prof de psycho l'an dernier ^^

La difficulté de la chose, c'est d'être capable de parler dans une langue, et simultanément d'analyser dans une autre. Mais le plus dur, c'est de ne pas interpréter, bizarrement. C'est tellement difficile, on a chacun notre façon de parler, on est réceptifs à certains mots et pas à d'autres, et ce même si on parle "la même langue".

Je ne vais pas me perdre dans un discours de pseudo linguiste, déjà parce que ça dépasse mes compétences, mais en plus parce que ça risque d'être long et ennuyeux ^^ Mais il n'y a qu'à voir l'effet que certains mots produisent sur moi, je pense aux mots "gentil" ou "particulier" ^^ Mais ils ne sont pas les seuls, il y a des mots que je refuse d'employer, auxquels j'accorde une signification différente que celle que les autres leur donnent.

C'est marrant parce que j'ai l'impression de passer ma vie à expliquer ce que j'entends par tel ou tel mot. C'est intéressant, mais c'est dans ces moments-là qu'on se rend compte à quel point notre meilleur moyen de communication est à double tranchant, également une des principales causes de nos problèmes.

Dans le film, Silvia / Nicole Kidman dit que "countries have been to war because they misinterpreted one another". Elle dit aussi que "words and compassion are the better way, even if it is slower than a gun".

Il existe tout un tas de proverbes sur l'importance du langage, des mots, de la littérature, du genre "la plume est plus puissante que l'épée" pour ne citer que celui-ci.

Cette faculté de parler que nous sommes, paraît-il, les seuls à posséder, est complètement fascinante. Du moins, moi ça me fascine. Je parais une bête curieuse à tout un tas de gens.

Quand on est bavard comme moi, on est très attaché au sens des mots, aux nuances qu'il existe entre tel et tel mot. On croit qu'il n'existe pas de synonymes purs, car si nous utilisons plusieurs mots pour désigner apparemment la même chose, c'est que ces mots soulèvent chacun un aspect différent de l'objet désigné. Quand on parle d'une voiture, on parle d'un "récipient" destiné au transport. Quand on parle d'une automobile, on insiste sur la faculté motrice de l'engin.
C'est un vrai cercle vicieux, pour expliquer un mot je suis obligée d'avoir recours à un autre.

On a déjà du mal dans notre propre langue. Imaginez la difficulté maintenant de transposer les choses dans une autre langue !

En philo, le prof avait l'habitude de dire que la grammaire était la philosophie élémentaire.

Les Grecs de l'ancien temps avaient pour habitude de désigner par le mot de barbare ceux qui ne parlaient pas le Grec. Mais parole et pensée étant indissociables, ces gens qui parlaient mal, pensaient nécessairement mal.

Quoi qu'on dise, c'est le premier réflexe qu'on a quand on parle avec quelqu'un qui ne maîtrise pas notre langue. Même si cette impression ne dure pas forcément, on va penser qu'on a affaire à quelqu'un d'un peu simplet, car ce qui se pense clairement s'énonce clairement.

Si on veut apprendre une langue autre que la nôtre, il faut être prêt, pour un temps, à oublier cette langue transmise par nos mères. Sinon, comment pourrait-on saisir le sens d'une expression telle que it's raining cats and dogs ? Comment pourrait-on voir doré un poisson dont on a toujours eu tendance à dire qu'il était rouge ?

Les mots et expressions ne naissent pas de rien, leur existence dépend directement des peuples et de leur histoire. N'ayant pas tous la même histoire, il est facile d'en déduire qu'ils ne fonctionnent pas tous de la même façon.

En bonne femme qui se respecte, j'ai toujours besoin de parler. En bonne femme qui se respecte toujours, tout sort d'un coup, de façon qui semble décousue, je passe d'un sujet à un autre sans difficulté, et je ne me perds pas pour autant dans mon raisonnement (du moins, pas tout le temps ^^).

Je ne sais pas si words and compassion are the better way, en tout cas c'est comme ça que je fonctionne. On peut rester physiquement impassible, pourtant il est rare que les mots ne nous trahissent pas (en tout cas, cela demande une certaine maîtrise).

J'ai besoin de parler, beaucoup, tout le temps, pour évacuer le stress d'une part, mais aussi parce que c'est encore le meilleur moyen d'entretenir des relations avec les gens. Surtout quand la présence physique est compromise. Et faut croire que pour creuser autant dans ma langue, mais faire la même chose avec une autre, je dois être rudement stressée ^^

Mais c'est bien de se poser des questions je pense. Et notre langue, c'est bien la chose qu'on a tendance à ne jamais remettre en cause, parce qu'on ne pense pas avec, mais en elle. Et il est difficile d'admettre que ce qu'on prend pour un outil de pensée, quelque chose dont on est censé faire ce qu'on veut, puisse nous échapper totalement.
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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 19:13
Et oui, aux yeux du monde, je suis une glandeuse, une étudiante de fac quoi.

En vrai, je pense qu'il y a une confusion ici. Les vrais glandeurs ne sont pas forcément les étudiants, on oublie trop facilement l'administration qui attend le dernier moment pour s'organiser ...

Bon, OK, les étudiants aussi sont des glandeurs.

Enfin, je suis officiellement en vacances depuis le 22 Mai, 9h45. Depuis quatre mois et quelques heures. La plupart des étudiants ont un job pendant les vacances, mais comme je suis une incapable notoire, une nouille et surtout que je n'ai pas vu plus loin que mon année universitaire, on va dire que ça n'était pas pour cette année. Alors bon, j'aurais pu m'avancer pour l'année 2006 / 2007.
Oui, mais voilà, ma liste de livres, je ne l'ai que depuis quinze jours ^^

Alors voilà, au diable Ulysse de James Joyce, ouvrage de 1113 pages tellement pénétrant que je me suis arrêtée à la page 102 (tant pis, ça sera pour une prochaine fois ^^) et bonjour ma chère libraire ^^

Je suis donc officiellement allée commander tous les ouvrages de littérature dont j'aurais besoin avant hier, mercredi donc, laissant les manuels pour plus tard, j'ai peut-être une chance d'en dégoter un ou deux d'occas', ça ne fera pas de mal à mon compte en banque ^^

Et sinon, il faut aussi penser à faire des photos, pour ma carte d'étudiante et mon abonnement SNCF (la SNCF, à nous de vous faire préférer le train ...).

En vrai, je voulais déjà y aller mardi. le problème ? Même avec des cheveux lavés de la veille au soir, je me réveille avec une tête qui ressemble plus à une serpillière qu'autre chose.

Quoi, Camille qui fait attention à son look ? Mais qu'est-ce qui lui prend ?
Ben ouais quoi, le physique, c'est pas l'essentiel ...

Ouais, mais quoi qu'on en dise, c'est important ^^ Ben ouais quoi, je vais peut-être passer à côté de l'amour de ma vie, parce qu'un jeune et charmant jeune homme sera tombé sur ma carte d'étudiante, aura été rebuté par la photo et l'aura laissée où elle était ... Faut y penser ^^

Plus sérieusement, les dieux, ou qui que ce soit, quoi que ce soit, nous ont dotés d'un esprit, d'une conscience, c'est du moins ce en quoi on croit. Et c'est parce que ceci nous est particulier qu'on y accorde une telle importance. Demandez à n'importe qui, on vous dira quasiment toujours qu'on préfère la personnalité au physique.

Mais c'est quand même sans compter que l'apparence physique est la première chose qu'on perçoit. A ma connaissance, la personnalité n'a pas de réalisation matérielle. Comme on dit, il faut creuser. Mais pour avoir l'idée de creuser, autant dire qu'il faut que le terrain nous inspire quelque chose, on ne va pas s'amuser à creuser chaque carré de terre qu'on foule.

C'est pour ça que même moi, qui ne mets ni maquillage, ni ne soigne particulièrement mes cheveux, je suis contente d'avoir trouvé un jean qui me fait prendre deux ou trois kilos de plus (même si ça ne se voit pas sur une photo d'identité, on est d'accord ^^).

Soyons cohérent avec nous-mêmes, ne nous mentons pas à nous-mêmes, on a suffisamment d'occasion d'être trompés par d'autres dans la vie ^^

Tout ça pour dire que je suis allée faire des photos d'identité, vraiment ^^

Donc voilà, depuis une petite année maintenant ma photographe préférée à plié boutique, il faut donc que je me résigne à aller au photomaton. Comme c'est impersonnel ^^

C'est suffisamment pénible pour que j'essaye d'aller au plus vite. On n'oublie pas d'enlever ses lunettes (surtout les miennes qui foncent à la luminosité, imaginez ma tronche après le flash ^^), on dégage les cheveux de son visage.

Et on essaye de ne pas faire la gueule (ben ouais, on pense toujours à l'hypothétique charmant jeune homme ^^).

*Flash*
"Vos photos sont en cours d'impression. Elles seront disponibles d'ici quelques minutes à l'extérieur de la cabine."
"Merci madame"
(vous aussi vous avez remarqué que c'est toujours des voix de femmes dans les machines ?)

Alors bon, j'attends gentiment, et là, que vois-je ? Les consignes pour correspondre aux nouvelles normes des photos d'identités.

On s'en fout, je les connais depuis le temps, pas de lunettes et pas de cheveux dans le visage. Ah, mais y'a trois consignes ...

Adopter une expression neutre, ne pas sourire.

Shit, pour une fois que je faisais un effort ! ^^

Et le résultat, c'est ça :



J'aime pas spécialement les photos de moi en général, et celle-ci ne fait pas exception. Mais bon, elle fait bien ce qu'elle est, photo de photomaton, tout en artificialité.
Y'a ce reflet bizarre en bas à droite, peut-être dû à l'une de mes boucles d'oreilles.
De façon  générale elle est fade, rien ne ressort, sauf les yeux peut-être. Les yeux de ma môman ^^

Voilà, un post qui ne sert à rien si ce n'est me montrer un peu narcissique et publier une photo de moi, mais elle sera sans doute la seule, disons que je profite du relativement jeune âge de ce blog pour finir de me présenter. Car oui, si le texte est sans doute la partie la plus intéressante du projet (du moins, ça l'est pour moi), une présentation de moi sans image n'est qu'hypocrisie. Je ne suis pas qu'une voix, que des doigts qui tapent sur un clavier. Je suis un être matériel.

Et puis aussi, je me rends compte que la rentrée approche, yeeeeepeeeee !

Ouais, je sais, je dois être la seule étudiante du France à être contente de rentrer, mais faut dire que le temps se fait long ^^

Et moi, comme l'être de Pascal, je me situe entre l'ennui de ce que j'ai, et l'envie de ce que je n'ai pas ^^
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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 11:50
Article super rapide pour jouer les Madeleine, mais pas de chez Proust ce coup-ci :op Voilà, il semblerait que tele2, mon FAI, ait eu un accident sur la ligne qui me concerne, et ils ne savent pas jusqu'à quand durera la maintenance. Résultat, me voilà en train de poster depuis mon téléphone, après l'avoir fait planter une fois bien évidemment :op Donc voilà, après seulement deux jours d'existence, le blog se trouve délaissé, mais bien malgré moi ! A plus tard donc, du moins je l'espère :op
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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 14:23
Nouillette.

Un choix de pseudo assez bizarre quand incompris ^^

"Ca fait un peu nouille ... neuh neuh quoi"
"C'est un peu le but en fait ...^^"

Elle est dingue cette fille qui se fait passer elle-même pour une débile ! Oui, sans doute ^^

Elle est dingue, mais partageuse ^^

Pourquoi Nouillette donc ?

C'est entre ma Boule de Gum et moi. (Nouillette, Boule de Gum, y'en a qui sont gâtés ^^).
A vrai dire, j'ai cette fâcheuse tendance à passer pour une assistée auprès de ma mère (alala, encore un complexe d'Electre remasterisé), tendance qui, ainsi que les conséquences qui s'en suivent, peuvent parfois peser lourd.

Ceci ajouté à une autre fâcheuse tendance que j'ai à me dévaloriser sans arrêt, la totale ^^

C'est le genre de choses qui peut vraiment devenir un lourd fardeau, si porté seul. Et c'est la que je gagne, parce que je ne suis pas seule ^^
C'est au court de l'une de nos longues conversations où j'avais plus l'habitude de pleurnicher sur mon sort qu'autre chose que ce surnom lui est sorti de la bouche. Lui, c'est Florian, ma Boule de Gum. il trouvait que Nouillette, c'était plus sympa que "nounouille" ou "neuneu".

C'est pas faux ^^

Et du coup, je l'ai tout de suite aimé ce surnom. Même si ça part d'une moquerie. Il venait du coeur. D'un ami. Et surtout, il joue sur un aspect de ma personnalité plus qu'un vieux jeu de mot sur mon prénom ou quant à la longueur de mon nez ^^

C'est bête à dire, mais c'est un truc qui n'est qu'à moi. Et j'y tiens ^^

Alors bien sûr, Nouillette, ça ne claque pas autant que Fawkes, autre pseudo dont j'aurais l'occasion de parler plus amplement plus tard.

Mais qu'importe. Nouillette, c'est moi ^^



Cette image, c'est l'oeuvre d'un certain Alfonso Mucha, un des pères fondateurs de l'art dit Nouveau. Aussi connu sous le nom d'Art Nouille par ses détracteurs ... ^^
Elle a servi de base à l'ensemble que je porte actuellement sur le forum de PI (Poudlard Interactif bien sûr ^^).

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Edit:

Et oui, je commence à ajouter des trucs, on va plus s'en sortir ^^

Voici la copie d'un message que j'avais posté sur PI, pour expliquer le pourquoi du comment de ce pseudo ^^
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Nouillette: Fig. Fam. Personne molle et indolente, sans initiative. (Merci à l'édition 1997 du dictionnaire Hachette)
--> ça, c'est la définition psychologique.

nouillette, n. f. pl. Petite nouille mince et courte. (Merci au Quillet d'il y a très très longtemps)
--> ça, c'est la description physique.

Morale de l'histoire: Toutes les nouilles ne sont pas dans la soupe.
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Ca se passe de commentaires ^^ M'enfin, si vous voulez, ne vous gênez pas ^^
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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 13:58
... ma boîte de madeleines.

Quitte à commencer, faisons original et parlons de ce que j'ai choisi comme texte d'en-tête.

On va commencer par les madeleines. Je ne parle pas des pâtisseries à proprement parler. Je pensais à vrai dire à la madeleine de Proust. Cette petite chose aussi insignifiante qu'un gâteau trempé jadis dans une tasse de thé, et qui a un pouvoir fabuleux : celui de réveiller tous ces souvenirs si doux enfoui au plus profond de notre inconscient.

C'est un peu ce qui me séduit dans l'idée du blog. Une sorte de Pensine, à la façon de J.K. Rowling. On y dépose tout ce qu'on veut, et on revient le chercher, un jour de pluie. j'ai passé des moments extras devant de vieux articles du blog de l'Elite, ceux que j'avais écrit comme les autres. parfois, je me demande même si c'est bien moi qui suis derrière certains d'entre eux. Le temps passe vite ^^

On ne peut pas tout avoir en mémoire à n'importe quel moment du temps. C'est bon d'avoir un endroit où venir se réfugier parfois ^^

Maintenant, pourquoi What is a Youth ? Et bien en quelques sortes, c'est ma madeleine à moi. Une chanson qui fait partie de la bande originale du film Romeo and Juliet de Franco Zefirelli.

Une histoire bizarre ^^ (celle que je vais raconter, pas Roméo et Juliette ^^)

Tout a commencé un jour où je pestais sur le nombre incalculable de publicités diffusées sur TF1 entre les deux parties d'un film. Parmi ces pubs, une m'a interpellée. C'était une pub pour une offre promotionnelle de chez Orange. D'un point de vue visuel, elle était plutôt jolie. Un jeune homme et une jeune femme qui, marchant dans les airs, se rejoignent et s'enlacent, au dessus des lumières d'une ville la nuit. Mais ce n'est pas tant ça qui est intéressant. La musique qu'il y a derrière. Au violon. J'adore les violons, sans doute parce qu'ils rient et pleurent à la fois.
Quoi qu'il en soit, cette musique m'a littéralement obsédée pendant des jours, des semaines, des mois. J'aime la musique en général, mais je ne savais pas pourquoi celle-ci me trottait autant dans la tête.

Et puis arrive ce fameux 14 Février. La St Valentin. Encore seule, pour changer ^^
Je ne regarde jamais la 5 d'habitude, on va dire que ça n'est pas ma chaîne préférée ^^ Mais ce soir, ils diffusent un vieux Roméo et Juliette en VO. J'aime bien les VO, et puis c'est beau Roméo et Juliette, alors why not ?
Je m'installe devant le film. En plus c'est dans le texte. Superbe.
Et au bout de quelques minutes de film, la voilà !
La fameuse scène de la rencontre des deux enfants, au bal des Capulets. Un barde anime la fête, et que chante-t-il ?

What is a Youth ?

Et cette musique, pas d'erreur possible, c'est bien elle !

Je regarde le film avec cette impression étrange. Ma musique, elle est là. Mais ça ne peut pas être si simple. En plus, il me dit quelque chose, ce film ...

Après quelques recherches le lendemain, plus d'erreur possible : je trouve le VHS du film (qui date de 1968) dans la bibliothèque. Je reconnais aussitôt la pochette. J'ai déjà vu ce film.

A l'âge de 10 ans.

Et cette musique, d'une façon ou d'une autre, je l'ai reconnue dans cette fameuse pub Orange. C'est ce souvenir impénétrable qui essayait de se frayer un chemin jusqu'à la surface.

Ma madeleine.
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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 12:12

... parce qu'il faut bien commencer quelque part.

Depuis le temps que je traîne ma bosse sur le net, j'ai eu l'occasion de découvrir une foultitude de choses. Notamment les blogs, ces journaux intimes qui n'ont plus rien d'intime étant donné qu'ils sont accessibles par le monde entier. C'est presque ironique, moi qui n'ai jamais eu envie de tenir un journal, me voilà aujourd'hui à ouvrir un blog.

Pourquoi donc ?

Et bien mon désir de me faire entendre qui doit se faire de plus en plus fort sans doute. Celui de dire, de montrer, de faire sentir les choses, si ce n'est telles que je les perçois, d'une façon qui tend à s'en approcher au maximum.

Parce qu'on a tous, sans doute, envie d'être compris, et qu'on n'ose pas forcément dire les choses qu'on pense, même à ses meilleurs amis. Dans un monde où on garde sa sensibilité pour soi, de peur d'être rejeté.

Et puis après tout, c'est plus facile d'écrire. On n'est pas là pour faire de la littérature, mais pour parler, encore plus, encore mieux peut-être.

Après presque deux ans de délires sur le blog du Moi (que je vais m'empresser d'aller mettre dans les liens sous le nom de ta zoa trekei), il était temps de lui pondre un petit frère, pas forcément plus sérieux, mais plus orienté sur le Moi L dont tous les aspects n'ont pas forcément leur place sur le blog de l'Elite.

Ca ne veut pas dire que je ne vais plus aller m'amuser sur ce bon vieux blog, il a une âme, on l'aime et il ne cessera pas de vivre comme ça, du moins je l'espère ^^

Voilà une petite présentation sommaire, pas forcément très utile parce qu'après tout, je n'invente rien, bon nombre de blogs sont construits sur le modèle de celui que je me propose d'ouvrir. Disons que je vous invite à le voir comme un jardin dans lequel on pourra boire de l'eau et manger des olives, entre amis. Ce qui me passe par la tête et qui intéressera peut-être ceux qui me côtoient de près où de loin, que j'apprécie, et qui m'apprécient peut-être. Et les autres, pourquoi pas ^^

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