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Long Ago...

29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 13:09
Hop !

(et qu'on ne vienne plus me dire que mes posts sont trop longs xD)
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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 18:17

*deuxième édition**

**rien à voir avec la première

 

Celui qui pourrait être mon frère en l’occurrence, c’est Seb.

Seb, qu’on a enquiquiné pendant des années (et qu’on enquiquine toujours) pour qu’il mette à jour son blog, qu’il nous raconte un peu sa vie, qu’il mette à plat les choses qui le tracassent ou lui font plaisir, parce que sinon on a aucune nouvelle.

Seb, qui n’a jamais le temps de le faire, ou quand il l’a, qui n’en a pas spécialement envie, et que l’on relance régulièrement (moi y compris, j’assume, je revendique, au nom du « fais ce que je dis, pas ce que je fais »).

Et bien voilà que je me retrouve à sa place ^^


Comme on pourra le constater aisément, mon dernier post date du 29 mai, et nous sommes aujourd’hui le 23 juillet. Ca va faire presque deux mois que je n’ai rien posté.

Mon dernier message annonçait la sortie du quatrième épisode de Décide-toi Clément !

Depuis, le cinquième est sorti et d’après ce que j’ai vu sur le site, les suivants ne devraient pas tarder à faire leur apparition.


Entre temps chez moi, il s’en est passé des choses, il s’en passe encore, et il devrait s’en passer encore pendant quelques temps.

 

Le 29 mai, date de mon dernier post donc, ça faisait très exactement 19 jours que j’avais fait mon premier don de sang.  Je l’ai très rapidement évoqué dans le post intitulé 157, mais vraiment en passant.

Et bien ça y est, c’est fait ! A ce moment là je pesais 52 kgs (j’en fais aujourd’hui 56 \o/) et je voulais en profiter avant de rechuter éventuellement.

J’y suis allée avec Michaël, ma Guimauve (dont vous découvrez au passage le nom pour la première fois pour certains, étant donné que j’en ai très peu parlé ici), qui n’avait jamais fait ne serait-ce qu’une prise de sang, et que l’idée d’avoir une grosse aiguille dans son bras ne réjouissait guère. L’a-t-il fait pour ne pas passer pour une tueuse de mouches à côté de sa copine ? Pour braver sa peur ? Par conviction de faire quelque chose d’utile ? Je n’en sais rien, en tout cas il l’a fait, avec moi (à vrai dire, il a été piqué après moi, mais a fini avant, cherchez l’erreur… ^^).

En tout cas, je suis vraiment plus que soulagée d’avoir enfin pu le faire, et vu comme tournent les choses, je risque de pouvoir le faire encore un moment (entendez par là : la tendance est à tout, sauf à l’amaigrissement ^^). Je n’ai pas encore de carte de donneuse, car il faut que j’y retourne une seconde fois, par sécurité paraît-il. Donc voilà, comme on dit, une bonne chose de faite ^^

 

Le 29, j’avais également terminé les partiels… et le jeu HP3 sur PC depuis la veille xD

Et oui, en fait j’avais commandé ce jeu à un prix fort raisonnable chez une fourmi pour pouvoir me détendre avec un truc simple et rigolo après les partiels… Mais en fait, je l’ai reçu le lundi (jour de repos avant les épreuves de mardi et mercredi) alors bon, ben je l’ai installé pour voir s’il fonctionnait, c’est le minimum, puis comme beaucoup de jeux, il se lance automatiquement à la fin de l’installation, alors j’ai regardé la cinématique de lancement, puis bon, j’ai voulu voir si c’était comme les autres, alors j’ai commencé le tutorial… et puis finalement j’ai joué un peu quand même xD

Puis le mardi et le mercredi, j’avais une épreuve de deux heures par jour, et comme ce qu’on ne sait pas la veille, on ne le sait pas pour l’exam, ben j’ai pas trop révisé... alors pour éviter de me stresser pour rien, j’ai joué un peu…

Et puis au final, mercredi soir c’était bouclé xD

 

Je sais, je suis une geekette xD (mais bon, il est facile aussi, et j’ai dû le recommencer deux ou trois fois pour améliorer mon score et tester des trucs ^^).

 

Enfin voilà, ça c’est ma vie avant mon dernier post. Je vous rassure, c’est aussi passionnant que ma vie après xD

 

J’avais prévu de filer sans tarder à Bordeaux voir Seb et Marie juste après les exams. Ben ouais, je ne les avais plus revu depuis Noël, soient à peu près six mois, et sachant que l’an dernier il n’y a jamais eu plus de trois mois entre deux visites dans un sens ou dans l’autre, ben ça commençait à me turluter. Je devais donc partir du 2 au 7 juin (ou dans ces eaux là). Du dimanche au vendredi. Je l’avais fait exprès parce que pendant l’été, Mike travaille toute la semaine et qu’on ne se voit que le week end. Comme ça, je combinais tout le monde. Et cette semaine là, il avait un stage intensif de langue, donc ça ne changeait rien…

Sauf qu’en fait, son stage ce n’était pas toute la semaine, mais seulement quatre jours. Déjà. Et puis en fait, il n’avait que trois heures de cours de 9h à 12h. Donc en gros, il allait se retrouver juste à côté de chez moi (pour situer, je mets à peu près 45mn pour aller de chez moi à son appart du moment, alors que je mets 1h45 en voiture pour aller chez ses parents, là où il est pendant l’été), pendant une semaine, en n’ayant rien à faire qu’aller trois heures en cours le matin. Et moi je serai à Bordeaux. Aïe. Dans le genre gros foirage, on fait difficilement mieux.

Mon sang n’a fait qu’un tour et hop, je file directement sur le PC (geekette un jour…) en espérant accrocher Marie. Heureusement, c’est une geekette aussi, donc il y a des chances de pouvoir la trouver devant son PC à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit xD

Après quelques brèves explications, voilà l’affaire réglée, et mon séjour en Gironde décalé de quelques jours :D

Du coup, j’ai passé la semaine à Toulouse avec ma Guimauve, et je suis allée voir mes copains geeks à Bordeaux du 6 au 12 juin ^^ Autant dire que j’avais autre chose en tête qu’écrire sur mon pauvre petit blogounet délaissé ^^

 

C’est au cours de mon séjour à Bordeaux que j’ai reçu une bonne nouvelle par téléphone. En fait, deux bonnes nouvelles par téléphone. Plus une bonne par internet. En fait, ça en fait des bonnes nouvelles ^^

La première dont je voulais parler m’a été rapportée par ma petite sœur (même si le ton sur lequel elle me l’a annoncée tenait plutôt de la moquerie) : Skouik est redevenu sociable !

Et bien oui, parce que depuis son hibernation, la bête était devenue plus que sauvage. Il fallait l’approcher à tour de gants super renforcés en cuir si on voulait pouvoir continuer à faire des hi 5. Et donc apparemment, il était redevenu abordable. Bon, il a fallu que je rentre pour me rendre compte que ce n’était pas gagné, mais c’est sûr, il y avait eu du progrès ! Il lui a fallu une petite semaine encore pour qu’on puisse à nouveau le lâcher dans la maison en toute liberté. Alors il est un peu plus farouche qu’avant, il ne faut pas le nier, mais il recommence à nous grimper dessus et à nous léchouiller les doigts, c’est plutôt pas mal ^^ Maintenant, il a même découvert de nouveaux horizons avec les tringles de rideaux : il adore grimper tout là-haut, faire le funambule, et piquer un roupillon dans les plis du rideau. Une belle vie d’écureuil quoi ^^

La seconde bonne nouvelle, c’était ma Guimauve qui avait passé ses examens avec succès. En même temps, c’est pas comme si on en avait douté ^^ C’est une bonne nouvelle, mais enfin, avec son revers. J’y reviendrai plus tard.

Et la troisième, ben c’était la réception des dernières notes qui me manquaient pour être sûre que moi aussi, j’avais passé mes exams. Et bien voilà, c’est passé, me voilà officiellement licenciée d’anglais de l’université d’Albi (chuuuut, on se moque pas au fond !).  Et depuis ce matin, la procédure de transfert de mon dossier vers la fac du Mirail à Toulouse est lancée. Bon, ils ne s’en occuperont pas avant septembre, mais de mon côté c’est bon. Prochaine étape donc, le master de linguistique, youhou ! (si vous avez trouvé mon absence sur le net longue, je pense que ce n’est rien à côté de ce qui s’annonce à la rentrée. Vive le master xD).

Pendant ce mois de juin, le temps a été plus que capricieux. Alternance entre sécheresse et pluie battante d’un jour sur l’autre, voire le même jour. Du coup, on peut dire que la piscine était dans un sale état. Si on saupoudre tout ça de mes absences répétitives, et donc de l’impossibilité de la nettoyer intensément comme je le fais tous les ans, on s’est retrouvés avec une piscine vert mare jusqu’à… maintenant ou presque xD Donc on oublie la baignade (mais si ça peut te rassurer Elodie : oui, elle s’éclaircit !).

Du coup, pendant qu’il fait moche et que mon homme travaille dur à 130 kms de là, il faut bien que je m’occupe. J’ai déjà fini le jeu HP3 qui était censé remplir cette fonction, j’ai déjà dû le recommencer trois fois, donc il va peut-être falloir que je passe à autre chose. La solution la plus logique, c’est donc… et oui, de commander HP4 xD (ben non, j’ai même pas honte !)

J’ai mis un peu plus de temps à le finir celui-là, et pour cause : j’ai eu du mal à m’y mettre. En fait, ce n’est pas du tout le même style que ses trois prédécesseurs. Ce quatrième opus est un jeu d’action, et non de plateforme. Adieu les passages secrets et les défis rigolos, bonjour l’obscurité et le beat ‘em all ! Enfin bref, ce n’était pas trop ma tasse de thé, je l’ai fini parce que je n’aime pas laisser en plan un jeu quand je l’ai commencé, mais voilà quoi. Pour voir ma critique, vous pouvez aller sur www.jeuxvideos.com (bon, ok, ce n’est pas la mienne, mais j’aurais pu l’écrire tant c’est mot pour mot ce que j’ai pensé de ce jeu !).

 

Donc en gros, Camille, elle passe ses vacances à geeker et à jouer… Et bien non !

Elle va aussi à des LAN xD

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est une LAN, imaginez vous une grande salle, des centaines de PC tous connectés sur le même réseau, et imaginez-vous leurs propriétaires geeks qui vont avec, qui ne font que jouer et manger des chips pendant trois jours sans dormir (ou presque). Et bien voilà, c’est ça une LAN ^^ Sauf que là, il n’y avait qu’une centaine de PC (et c’est déjà bien impressionnant) et que les mecs ne mangeaient pas des chips mais de délicieux sandwiches préparés avec soin et amour par de fantastiques hôtesses ( :siffle :).

C’est l’association dont faire partie Mike qui organisait cet événement en Aveyron, son département d’origine (no comment). Je suis plutôt branchée net et jeux d’aventure sur CD Rom, autant dire que je n’étais pas exactement en terrain connu. Mais bon, je me suis quand même bien amusée, de toute façon je suis en général tout à fait ouverte à la nouveauté et à la découverte (sauf quand cette dernière implique un vélo ou un élastique… again, no comment). En plus un geek, c’est plutôt sympa (sauf quand il m’appelle madame, mais ça, c’est une autre histoire).

Et malgré tous ces PC, pas une seconde pour écrire sur le blog (noooon, j’me cherche pas d’excuses ^^).

 

Et puis les semaines passent et se ressemblent : du lundi au vendredi je fais du ménage à la maison et de l’entretien de piscine, je fais même quelques allers et retours au garage pour soigner ma Paulette malade (mais qu’on se le dise : elle va bien !) et le week end je pars en Aveyron chez ma Guimauve, ou il vient à la maison. Ah oui, aussi je pars en express avec ma mère pour chercher ma petite sœur à plus de 200 kms de chez moi, mais ça aussi, c’est une autre histoire :D Et puis quand même, j'ai eu l'occasion de voir Alex, néo-calédonien fraîchement nommé admin sur PI à Toulouse (même pas besoin de se déplacer, c'est royal xD) et ça, ben ça fait quand même plaisir :p

 

Du coup avec tout ça, on arrive vite aux semaines qui viennent de passer. Le week end du 12, on est allés faire une rando à cheval en Aveyron. Malgré le mauvais temps de la veille (et de juste après avoir mis pied à terre), on a pu se balader sous un magnifique soleil (en même temps on était dans les bois, donc on s’en fout ^^). Une initiative de moi (je sais, ça se dit pas, mais c’est pour le rythme de la phrase) pour faire découvrir ma passion du cheval à mon chéri, mais aussi pour la redécouvrir moi-même, qui n’avais pas approché un cheval depuis plus de trois ans suite à une mauvaise chute. Pas par peur, mais plus par manque de temps, d’argent, et de club où monter xD

Enfin bref, une fois de plus c’était un moment génial avec ma Guimauve, qui n’avait jamais monté de sa vie et qui est déjà prêt à passer en confirmé (et je suis tout à fait objective, c’est pas moi qui le dit, c’est le guide qu’on a eu !). Je nous avais volontairement inscrits pour une rando débutants, déjà pour que Mike puisse suivre, et aussi pour moi, pour pouvoir remettre la mamie que je suis d’aplomb. Au final j’ai trouvé que pour des débutants, ce qu’on faisait était assez ardu, mais Mike s’en est tiré comme un pro alors… à nous les grandes galopades ! Enfin, pas tout de suite quand même….

 

Et la semaine passée, à peine rentrée chez moi, j’accueillais Elodie, la « de-Mulhouse » comme dirait Seb, qui s’apprête à devenir la « de-Lyon » (ou aussi lyonnaise, ça marche). Glandouille de façon générale, parce que la piscine n’était toujours pas en état, papotage comme toujours, geekage un peu aussi (mais on ne peut pas dire ce qu’on a fait, c’est top secret ^^). Elle a pu faire connaissance avec mon petit Skouik qu’elle n’avait jamais vu qu’en photo, et ce dernier lui a très vite témoigné sa sympathie en… lui bondissant dessus pour l’escalader ! Et oui, c’est signe qu’il ne craint pas et qu’il accepte des caresses de la personne en question, donc c’est plutôt bon signe ^^

--> je songe de plus en plus à ouvrir une rubrique "La vie de Skouik" xD

Elodie a même pu rencontrer le fameux Michaël dont j’ai dit si peu de choses (ici du moins) et dont apparemment certains doutent de l’existence ^^ (ben ouais, après les amis imaginaires que ma mère m’attribuait en les personnes de Seb et Marie, c’était la suite logique). Donc elle est rassurée, il existe bien, et c’est bien un garçon ! (ouais, au cas où certains auraient des doutes ^^)

 

Ce séjour d’Elodie fut assez bref (vilain Cédric qui me l’a enlevée >< Mais c’est pas grave, j’t’aime bien quand même) et en ce qui concerne Mike, ce fut le dernier avant… longtemps.

 

Qu’on se rassure, il ne se passe rien de grave. Enfin, ça dépend comment on le prend (autrement qu’avec les mains).

C’est juste qu’à la mi-août, la Guimauve s’envole pour la Suède… pour un an.

Ouais, là ça la fout mal ^^

Il va faire son année d’étude là-bas. Je le savais depuis le début. C’est la validation des partiels qui a tout scellé. Donc ben, il a dû dire au revoir à la maison et à ma mère et à ma sœur (tout en n’oubliant pas de me laisser deux nouveaux jeux sur PC, dont Runaway 2 –Runaway ou le jeu le plus génial auquel j’ai joué xD) et s’en retourner chez lui, où je vais le rejoindre quasiment jusqu’à son départ, le 14 août.

Je pense que j’aurais sans doute l’occasion et le besoin de venir raconter quelques petites choses à ce sujet ici, mais là je suis plutôt dans la narration de faits quasi bruts. On verra plus tard les détails.

Tous ça pour dire que dans l’optique de ce départ, il a ouvert un blog pour raconter son expérience que je vais m’empresser d’ajouter à mes liens sous le nom de blog de kiwi.

Et oui, sur tous les garçons disponibles, il fallait que je choisisse celui qui s’en allait. Mais qu’à cela ne tienne. Moi aussi je sais prendre l’avion (qui a dit qu’on se débarrassait de moi comme ça ? :p).

 

Donc voilà, je pars demain, ou après demain peut-être, en Aveyron, dont je ne vais quasiment plus bouger jusqu’au 14 août, si on omet un aller-retour rapide chez moi et les quelques jours de vacances qu’on a décidé de prendre en Corrèze pour faire du canyoning et du canoë. Vacances au cours desquelles j’ai de grandes chances de décéder d’ailleurs, étant donné le caractère sportif de ma personne. Auquel cas, sachez que je vous aimais bien, les gens.

 

C’était donc le récit de ma petite vie palpitante. Vous étiez nombreux à me le réclamer (geeenre j’ai un public vaste), et j’ai essayé de couvrir l’essentiel. Sachez néanmoins que je risque de ne pas reposter jusqu’à la fin du mois d’août, mais que pour ceux qui le souhaitent, je suis toujours disponible sur mon téléphone portable :)

 

Merci d’avoir patienté et parfois de vous être inquiétés. Qu’on se le dise, je suis toujours là.

 

And I’ll be back. 


Pendant ce temps, Brian pêche avec les ours et Skouik mange des carottes.

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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 10:23

DTC

Rhoooo, mais c'est qu'elle deviendrait grossière, la petite geekette.
En même temps, quand on voit les gens que je fréquente, on se dit que ça devait arriver...

Mais non, je n'en suis quand même pas là :°)

DTC, ce sont les initiales d'une petite série que j'ai découverte grâce à l'ancien blog de Basile, Décide-Toi Clément !

Le principe de cette série exclusivement diffusée sur le net ? Clément, 17-18 ans qui aspire à devenir comédien grâce à sa technique personnelle qui ne demande qu'à être développée (ahem) se fait virer de chez ses parents. Commence alors une série de pérégrinations, où il va de galère en galère, de plan foireux en plan foireux. Mais voilà, le principal problème de ce garçon, c'est qu'il ne sait pas prendre de décisions au moment où il le faudrait.
D'où le principe original de la série : à chaque fin d'épisode, Clément se retrouve confronté à un choix qu'il ne peut faire seul (d'où le titre de la série, ouaaaah comme c'est bien pensé en fait xD). Et là, c'est au spectateur d'intervenir. Deux possibilités s'offrent à Clément, et il faut voter pour celle que l'on souhaite lui voir prendre. En fonction des résultats, la fin qui a obtenu le plus de votes est tournée et constitue le lancement de l'épisode suivant.

Alors pourquoi je parle de ça ici ?
Ben déjà, parce que j'aime beaucoup cette série, et j'attends chaque fois avec impatience la sortie de l'épisode suivant.
Mais c'est surtout qu'en fait, au début du dernier épisode sorti (hier), deux des membres de l'équipe interviennent en faisant un appel aux votes à leurs spectateurs. Ben ouais, parce que plein de gens regardent les épisodes sans voter, et ça les embête parce que c'est ça qui leur permet de progresser.
Alors comme ça ne coûte rien, et que ça permet de participer un peu au processus de création, ben il faut le faire ! Mangez des pommes, votez pour la fin des épisodes de DTC !

Puis bon, j'en profite pour faire un peu de pub, parce que je trouve le concept sympa que ça reste quand même bien divertissant :)

(puis DTC, ça veut pas dire Dans Ta Chambre aussi ? :p)
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 19:54
Visiblement, le virus se transmet à une vitesse fulgurante sur les blogs, il s'agit du tag.
Il faut évoquer trois de ses petits plaisirs de la vie, et refiler le bébé au bloggeur suivant.
Je m'empresse donc de désigner Gaby pour me succéder, à qui cela fera sans doute du bien :)

Trois petits plaisirs donc ? Erf, il y en a tellement, et certains m'ont déjà été volés par d'autres (notemment ce qui concerne le dormir et le manger ^^).
Allons bon,

  • Se lever tôt, l'été, pour pouvoir être celle qui ouvre les grands volets en bas, et sentir la fraîcheur sur tout mon corps. Marcher pieds nus dans la terre encore humide de rosée d'où la chaleur s'échappe.
  • Paresser à l'ombre des saules de mes voisins, qui sont tellement immenses qu'ils débordent en grande partie chez moi, m'offrant ainsi un refuge pour me protéger de la grosse chaleur des après-midi.
  • Coller mon nez dans son cou, et respirer.

Voilà, ces plaisirs là sont peut-être les plus actuels, de toute façon on n'avait droit qu'à trois ^^
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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 11:32

157

Aujourd’hui, c’est mon dernier jour de révision pour les premiers partiels, qui auront lieu entre demain et jeudi.
Comme je le dis souvent, dans ces cas-là, « ce que tu ne sais pas la veille, tu ne le sauras pas pour le lendemain, donc pas la peine de trop se prendre la tête. »
Bien sûr, la journée a commencé depuis quelques heures, de longues autres s’annoncent, donc j’aurai bien évidemment le temps de relire certains de mes cours, davantage pour me rafraîchir la mémoire que pour apprendre réellement.
Du coup, j’ai envie de profiter de cette matinée tranquille pour écrire un peu.

Ca va faire un mois que je ne suis pas venue ici, car entre les cours, les week ends et les révisions, c’était un peu compliqué. Pourtant j’en aurais eu des choses à dire. Plusieurs fois je me suis dit « tiens, ça vaudrait le coup que je parle un peu de ceci, ou de cela. » Seulement, toujours occupée ailleurs j’ai dû reporter. Et quand il s’agit d’écrire, surtout pour moi, reporter, c’est tuer. C’est peut-être une des seules choses que je partage avec Kerouac. The spontaneous prose.

Puis ça m’a pris hier soir encore. Mais j’étais très fatiguée. J’avais peur que ça soit parti ce matin, mais non. Je crois que ça m’a empêchée de dormir une bonne partie de la nuit, comme un goût d’inachevé. Et c’est toujours là, alors je vais peut-être le faire.

157, ce n’est pas le rang de ce post sur le blog (nous en sommes à vrai dire au 184ième). Ce n’est pas non plus le nombre de pompes que j’ai faites ce matin, ni le nombre de noisettes que j’ai ingurgitées cette semaine. Ce n’est pas non plus le nombre de pages qu’il me reste à lire pour terminer The Grapes of Wrath (entreprise que j’ai totalement laissée tomber, soit dit en passant), ni le nombre d’invitation à passer des quizzes  sur Facebook que j’ai reçues sur l’heure qui vient de passer.

Non.

157, c’est tout simplement le nombre de jours qui se sont écoulés depuis ce fameux soir d’hiver où j’ai raté les deux trains qui devaient me ramener chez moi.
C’est bien simple, en deux ans de dépendance à la SNCF, je n’avais raté en tout et pour tout qu’un train, et c’était parce que j’avais été physiquement ralentie par la grêle sur le chemin de la gare. Il m’était aussi arrivé de prendre le mauvais train, celui qui allait dans la direction opposée à celle que je voulais rallier. Mais ça, c’est autre chose.

Je rate deux trains dans la même soirée, mais comme si malheur était bon à quelque chose, comme si le destin avait décidé de se mêler des affaires des autres pour changer, il a fallu que ce soit chez une Guimauve que je trouve refuge.

On avait déjà vu des spaghettis à la guimauve. Il était temps de découvrir les nouillettes à la guimauve. Ce sont les mêmes, mais en plus petites.

157, ça ne correspond pas à grand-chose. Ce n’est pas un anniversaire, ni même une commémoration mensuelle. Au niveau de l’année civile, ça ne représente rien. Au niveau de l’année universitaire non plus. Ce n’est même pas un nombre pair.
En fait il n’y a pas de raison particulière qui motive ma prise de parole aujourd’hui. Si ce n’est peut-être d’en avoir envie.
Je crois avoir toujours eu ce côté un peu non-conformiste, cette envie de gestes forts au quotidien et pas seulement à une date précise. Il n’y a qu’à ce souvenir de mon post traitant de la Saint Valentin pour s’en persuader.

Je crois que je suis simplement dans un de ces jours où.

J’ai envie de parler de ce garçon que j’appelle très nunuchement ma Guimauve (alors qu’en fait, il est assez rare que j’utilise cette expression). J’ai envie de lui dire certaines choses, mais j’ai aussi envie de les dire aux autres, qui passent par ici.

Il y a des choses privées qu’on ne peut dire qu’en face à face, ou dans une lettre. D’autres, publiques, qui ont leur place ici.
Et il y a peut-être une autre catégorie de choses au milieu. Qui sont plutôt d’ordre privé, peut-être, mais qu’on a quand même envie de dire aux autres.

Parce que ce garçon, il change ma vie depuis 157 jours, et que j’ai envie de lui dire. Mais en fait, il n’y a pas qu’à lui que j’ai envie de le dire.
J’ai envie d’en parler un peu ici (oh, mais juste ce qu’il faut) parce qu’après tout, l’immense majorité des gens qui se manifestent sont des amis, ou des proches. Et que puisqu’ils ne peuvent pas se rendre compte par eux-mêmes de qui est ce magicien des temps modernes, il faut bien que je leur dise. Parce que c’est important.
Parce que moi, j’aime savoir quand mes proches sont heureux. J’aime savoir ce qui va bien. Parce que même si je suis au fond du trou, ça me donne le sourire. Parce qu’il est naturel, je pense, de se réjouir du bonheur de ceux qu’on aime. Parce qu’on les aime, tout est là.
Alors je me dis que peut-être ce que j’ai à dire en intéressera certains. A défaut de les intéresser, peut-être que ça leur tirera un sourire.
Et puis pour lui, c’est loin de vouloir dire la fin des lettres, la fin du privé. Peut-être que c’est juste le faire rentrer un peu plus dans la famille.
Pas le piéger. Pas lui mettre la corde au cou. Après tout, qui sait de quoi demain sera fait ? Pas moi en tout cas.
J’ai toujours été un peu superstitieuse, au fond. A me dire que dire ce qui est bien, c’est inviter inévitablement quelque force obscure à venir mettre le dawa. Il faut croire que ça aussi, c’est en train de changer.
Bien sûr, les amis sont là depuis le début, qui m’ont aidée à défricher le terrain, déterrer les cailloux et déblayer les gravats, faire les fondations.
Mais peut-être qu’il est en train de poser les premières pierres. On verra peut-être plus tard s’il a bien fait son travail.


Celui qui se fiche bien du fait que je ne sois pas si jolie que ça, du moment qu’il peut me câliner et me bisouter,
Celui qui a d’ailleurs comblé en quelques mois le déficit câlins et bisous d’une vie entière,
Celui qui m’a fait prendre en quatre mois les quatre kilos qui me manquaient depuis quatre ans,
Celui qui rit à mes blagues les plus pourries et les plus grasses,
Celui pour qui cet humour vaseux semble d’ailleurs être une qualité,
Celui qui valorise au moins tout autant ma geekitude (une fois encore, merci PI xD),
Celui qui passe son temps à me rassurer, parfois avant même que j’aie pu avoir la moindre crainte (à ce rythme là, je vais finir à ne plus en avoir… m’enfin, y’a encore du boulot ^^),
Celui qui a fait son premier don du sang avec moi,
Celui qui ose me présenter à ses amis et à sa famille, malgré ma qualité de doryphore,
Celui qui est toujours content, et qui ose se demander si c’est un défaut,
Celui qui fait un détour de trois kilomètres, alors qu’il fait nuit, qu’il vient de rouler pendant 1h30 et qu’il a son amie à ramener chez elle, juste pour m’embrasser et repartir pour 30mn de route,
Celui qui me porte avec son simple poignet et qui révère mon PF,
Celui qui s’accroche à mon cou juste pour sentir le gel douche sur ma peau,
Celui qui me demande déjà quand est-ce qu’on va se revoir alors qu’il n’est pas encore parti, qui me retient autant que je le retiens au moment de se dire au revoir,
Celui qui mange moins que moi, et à qui ça fait plaisir,
Celui qui fait la cuisine pendant que je regarde Plus Belle la Vie, et à qui ça fait aussi plaisir,
Celui avec qui on a toujours quelque chose à dire, ou une blague à faire,
Celui qui est content de m’entendre parler, et qui en redemande (peut être autrement glosé en « celui qui est maso »),
Celui qui me trouve conciliante, quand tous les autres me trouvent dure et exigeante,
Celui qui s’inquiète quand je ne suis pas connectée sur MSN après 21h ou que je ne lui ai pas envoyé de message depuis douze heures,
Celui qui intègre à une rapidité affolante tout ce que je peux lui raconter, du simple détail à l’élément essentiel du quotidien, ce qui donne l’impression qu’il me connaît depuis toujours,
Celui qui trouve sa générosité et sa bonne humeur normales et qui ne comprend pas qu’on puisse considérer que ça soit une qualité,
Celui qui parle un langage plus qu’étrange quand il joue à DotA avec ses potes, qui sont étonnés que je le laisse faire,
Celui qui a un accent aveyronnais si prononcé que ma mère et ma sœur aiment bien le taquiner,
Celui qui se tape des heures et des heures de route tout seul, parce que je ne peux pas conduire, pour m’emmener au Futuroscope où il est déjà allé, sacrifiant ainsi de précieuses heures de sommeil,
Celui qui se moque de moi parce que j’aime passer ma journée en pyjama, alors qu’il passe la moitié de sa journée à dormir et que l’un dans l’autre, ça se vaut,
Celui qui est un juriste et qui sursaute lorsqu’il m’entend dire « de facto »,
Celui avec qui j’ai le plus grand nombre d’archives de conversation MSN, dans lesquelles je ne suis PAS la seule à parler,
Celui qui a des yeux à mourir, à propos desquels j’ai bassiné tout le monde pendant des semaines avant de vraiment lui parler,
Celui qui est l'un des principaux facteurs du fait que je ne blogue plus,
Celui qui porte pourtant la plus grande des attentions à lire ce que j’écris,
Celui qui campe devant la librairie de Rodez pour être le premier à lire le dernier des Harry Potter (alors qu’il aurait pu être à la rencontre PI à Paris, tsss),
Celui que je bassine avec Bordeaux, et qui n’a même pas peur,
Celui qui aurait pu devenir prof de philo,
Celui qui heureusement a changé de voie, m’assurant ainsi un train de vie confortable si j’arrive à ne pas le faire fuir d’ici là (parce que ce n’est pas avec mon salaire de prof qu’on va faire grand-chose),
Celui qui s’acharne à refaire mon éducation musicale,
Celui qui aime le Nutella plus que de raison,
Celui qui m’aime peut-être,
Celui que moi, j’aime sans me poser de question.
Celui qui est un peu tout ça, et en même temps tellement d’autres choses.

 

Peut-être qu’il ne va pas trop aimer le fait que je mette tout ça ici. Je ne sais pas. Peut-être qu’il aurait préféré être le seul à le lire.
En même temps, c’est tout à fait le genre de choses que je vais aller dire en conversation avec des amis, lorsqu’on va parler de lui (ce qui arrive inévitablement).
Finalement, vous ne le connaissez pas plus. Ce sont là les paroles d’une amoureuse, elles manquent donc fatalement d’objectivité.
Mais en fait, ce n’est pas vraiment le but, de faire son portrait. Finalement, on en revient toujours au même fil égocentrique. C’est de moi dont il s’agit.
Mais moi, c’est bien plus compliqué que simplement moi.
Certains penseront que c’est inutile d’écrire tout ça, que c’est dangereux aussi. Parce que le jour où tout s’arrêtera, ça sera très douloureux.
Et bien le jour où ça s’arrêtera, et que je me relirai, je me dirais sans doute que j’ai été bien heureuse, et rien que ça, c’est suffisant.
Parce que quand je regarde autour de moi, et que j’aperçois des gens qui ne cherchent qu’à se consoler d’un chagrin au dépend d’une autre personne, même si c’est sans doute involontaire, ou d’autres qui s’embourbent dans des relations malsaines parce qu’ils ont peut-être peur de devoir tout recommencer, j’ai envie de crier la chance que j’ai, moi, d’être dans un moment où les seules larmes que je verse, ce sont des larmes de bonheur ou de manque. De répondre en toute honnêteté que tout va bien entre lui et moi quand on me pose la question, parce qu’on n’a jamais aucune raison de se disputer, ou qu’il ne dit ou fait jamais rien qui me blesse et qu’on est bien plus simplement. Et que jusqu’à maintenant, avec le recul, je m’aperçois que je ne savais pas ce que c’était.

C’est drôle en fait. Parce que je n’aime pas spécialement ça, la guimauve.

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 11:36
... la musique, c'est particulièrement important.

Ben oui, quand on reste douze heures par jour devant son PC à lire, à écrire, à réfléchir, autant rendre le moment le plus agréable possible.
Dans ces cas-là, je m'applique à mettre dans la playlist des morceaux que je n'écoute que rarement. Histoire de me changer les idées.

Ce matin, j'avais lancé toutes mes chansons de M, après avoir entendu un candidat de la Nouvelle Star chanter "Je dis aime" hier soir (j'y peux rien moi si ma soeur me soule avec cette émission xD).

Et puis je lisais donc, en écoutant d'une oreille distraite, quand la distraction s'est muée en concentration au moment d'entendre Ma Mélodie.

J’aimerais trouver les mots
Les mots justes, les mots qu’il faut
Mais tous les mots sont démodés
Tu sais

Alors j’écris je cherche encore
Le mot vrai
Le mot plus fort
J’ai l’impression qu’j’trouverais jamais
C’est vrai
Je sèche comme tu vois
Et toi

Tu me dis qu’elle est mélo
Tu me dis qu’elle aimait l’eau
Ma mélodie

Tu me dis qu’elle est mélo
Qu’elle aimait l’eau ma mélodie
La musique de tes mots
S’impose
S’installe sur ce thème
Je t’aime

Tu me dis qu’elle est mélo
Tu me dis qu’elle aimait l’eau
Ma mélodie


Mais bon. Il faut bien s'y remettre.
Et ce fichu facteur qui joue avec mes nerfs...
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 21:32

53,4

C’est ce que ma balance affichait tout à l’heure.
Et oui, c’était bien moi dessus ! Et non, je ne tenais pas la série complète des Harry Potter dans mes mains pour m’alourdir.
Bon, OK, c’était pas longtemps après avoir mangé, d’ici demain j’aurais bien perdu cinq cents grammes.
Mais quand même !

Ceux qui n’ont pas le privilège (ahem) de connaître ma personne physique auront peut-être du mal à comprendre les remarques qui précèdent.
Ils comprendront peut-être mieux si je leur dis qu’il y a trois ou quatre ans de ça, je devais peser 44 ou 45kg à tout casser, pour environ 1m63, ce qui n’est pas énorme. Si bien qu’on a déjà demandé à ma petite sœur si sa grande sœur n’était pas malade, parce qu’elle était bien maigrichonne quand même.
Il y a deux ans environ, je suis montée à 48kg, pour m’y stabiliser. C’est mieux, mais ce n’est toujours pas assez. Pas suffisant pour pouvoir donner son sang en tout cas. Et ça me mine.

Pourquoi je m’attarde sur toutes ces questions de poids ?
Et bien c’est simple. C’est parce que j’ai pris environ 5kg sur ces quatre derniers mois, et que chez moi c’est plutôt bon signe.
Très bon signe même.
Parce que la raison principale qui fait que je ne prends pas de poids, malgré le fait de manger pour quatre environ cinq fois par jour, c’est que je suis quelqu’un d’excessivement stressée, angoissée, anxieuse. Et que du coup, j’élimine beaucoup. Trop.
Et donc depuis quatre mois environ, il semblerait que quelque chose se soit débloqué.
Comment un tel miracle est-il possible ? Je crois qu’on peut trouver la réponse assez facilement dans les précédents posts de ce blog.

Le fait est que ces dernières semaines, j’entends se multiplier les « Tu as bonne mine » ou les « Tu as l’air épanouie » ou même les « On te sent vraiment heureuse » pour pas grand-chose.
Parce que j’ai dit bonjour. Peut-être avec un sourire moins timide qu’à l’ordinaire.
Parce que je pose vingt mille questions sans même attendre les réponses. Par excès d’enthousiasme.
Je ne le vois pas trop en me regardant dans le miroir, mais c’est peut-être vrai.
Que quelque chose a changé.

C’est facile de positiver, quand tout va bien.
Mais je ne peux pas m’en empêcher. Et en même temps, pourquoi s’en priver ?

Ce qui me permet de tenir pendant les coups durs, c’est de me dire que ça finira bien un jour.
Ce qui me permet de m’en remettre, petit à petit, c’est d’essayer d’y voir le bon. Et, quand je n’en trouve pas, de faire du bon avec ce qu’il y avait de mauvais.
Ca, c’est la théorie. En même temps, j’ai fait mon possible pour la mettre en pratique.
Parce que, pourquoi avoir si mal, si ça ne sert à rien ?

Que j’ai bien fait, d’être honnête avec moi-même. Même si j’y ai mis le temps.
Que j’ai bien fait, de dire basta !

Où en serais-je aujourd’hui, sinon ?

Je me suis toujours dit que les événements les plus pénibles, au fond, pouvaient, devaient servir à préparer le futur. Pour qu’il soit meilleur.
Un cavalier se relève plus performant d’une chute.

C’est marrant que je repense à ça maintenant. Parce que c’est précisément en tenant ce genre de discours que je me suis rapprochée – involontairement – de Martin la première fois.
En lui disant que si ses erreurs avaient ruiné une histoire maintenant, ça allait lui servir pour une prochaine peut-être, qu’il ne referait plus les mêmes. Qu’il en sortirait enrichi, d’une façon. Qu’il ne fallait pas s’enfermer avec ses idées noires, que tout ça n’était qu’une préparation pour un avenir meilleur.

Je crois qu’à l’époque, j’étais à mille lieues de penser qu’un jour, je devrais vérifier le bienfondé de mon propre conseil.

Finalement, j’y suis. Et que vois-je ?

Que malgré les déboires, les souffrances se sont arrêtées.
Qu’avoir connu des relations de déséquilibre fait que j’apprécie d’autant plus l’équilibre de ce jour.
Que le manque d’attention d’autrefois me fait m’émerveiller devant le moindre petit geste d’affection.
Que tout va bien, et que c’est en partie grâce à eux.

Alors merci. Et Adieu.

-----

Now Playing : Stars – Your Ex-Lover Is Dead

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 17:38
Ces derniers temps, ce blog est devenu davantage un lieu de passage que le refuge qu'il était lors de sa création.
Et pour cause, j'y passe tous les jours, non pas pour consulter d'éventuels nouveaux commentaires (qu'il n'y a pas), mais parce que je me sers de ma rubrique Other Universes comme d'un répertoire vers des blogs qui eux, pour la plupart, sont régulièrement mis à jour.

Le fait est que je n'écris plus grand chose. Comme ça m'arrive de façon cyclique.
Pourtant parfois, j'aurais bien envie de noter un petit quelque chose. Comme ça, pour donner des nouvelles.
Parce que pour ce qui est des longs posts bourrés de réflexion, pour l'instant je n'y pense plus. Pas le temps.
Mais finalement, question écriture, je ne suis pas trop branchée futilité.
Quitte à écrire, je préfère que ça ait du sens. Vraiment. Même si c'est très, très masqué.
Si c'est pour raconter n'importe quoi, évitons de polluer la bulle de l'Internet. Il y a déjà assez de déchets numériques comme ça.

Mais en fait, je ne sais pas vraiment quand je pourrais écrire. En semaine, je suis en cours (ou du moins à la fac) toute la journée, donc le soir je travaille ou je dors.
J'ai bien un peu de temps pour papoter sur MSN pendant que j'écris mes devoirs, mais pas suffisamment pour me poser et écrire, vraiment.
Et le week end, je ne suis plus là. Parce que j'ai la joie de réaliser que mon chéri, lui, l'est toujours, et que nous passons ces moments là ensemble. Et que bien évidemment, j'ai envie de tout, sauf d'écrire.

Du moins, pas d'écrire ici. Parce que c'est sûr que j'aurais des choses à dire, à faire passer. Mais pas à la collectivité, pas à la masse des visiteurs réguliers ou occasionnels de ce blog. Parce que certaines choses ne sont pas faites pour être étalées au vu et au su de tout le monde. Et parce que même si c'était fait, cela n'intéresserait personne, au fond.
Seulement j'ai peur d'avoir perdu mon skill, comme dirait l'autre.

Il me semble loin, émotionnellement, le temps où je noircissais des pages et des pages avec une facilité déconcertante, trouvant toujours de nouvelles choses à dire, à développer, à illustrer, à expliquer ou à exprimer, plus simplement.
Peut-être que j'ai peur à nouveau, d'écrire tout ça.

Il y a longtemps maintenant, j'ai reçu une chaîne, parmi tant d'autres.
Je les lis à peu près toutes, mais c'est rare que je les garde.
Celle-ci me venait de Géraldine. Elle ressemble à des dizaines d'autres mais pourtant, je la garde en tête, pour une inexplicable (ou pas) raison...

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Tu auras le cœur brisé, probablement plus d'une fois, et c'est plus dur à chaque fois.
Tu briseras des cœurs toi aussi, alors rappelle-toi de ce que c'était quand le tien était brisé.
Tu te disputeras avec ton meilleur ami.
Tu tiendras rigueur à un nouvel Amant pour ce qu'un ancien t'a fait subir.
Tu pleureras car le temps passe trop vite, et tu perdras éventuellement quelqu'un que tu aimes.
Alors prends trop de photos, ris trop, et aime comme si tu n'avais jamais été blessée car 60 secondes durant lesquelles tu es préoccupée sont 1 Minute de bonheur perdue à tout jamais.
Trouve un garçon qui dit de toi que tu es belle et non que tu es bonne, qui te rappelle quand tu lui raccroches au nez, qui restera éveillé juste pour te regarder dormir.
Attends le garçon qui t'embrassera le front, qui aura envie de te montrer au monde entier alors que tu es en survêtement et qui te tient la main devant ses Amis.
Attends celui qui te rappelle constamment à quel point il tient à toi et à quel point il est chanceux d'être avec toi.
Attends celui qui se tourne vers ses amis et dit: 'C'est Elle...'.Si tu as ouvert ce mail, tu es obligé de le renvoyer, aux filles...
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Dans sa simplicité, il y a beaucoup de choses qui s'appliquent à moi dans ces quelques mots. Beaucoup de lui aussi, évidemment. Combien de fois me suis-je dis, alors qu'il m'embrassait sur le front comme ça, pour rien : "Peut-être que c'est de celui-là qu'elle parle, cette chaîne".
Et combien de fois je me suis dit, aussi, qu'à cause de ce par quoi j'étais passée : "Mais pourquoi, pourquoi tu ne sais plus parler ?"

Parce que c'est un cercle vicieux en fait. Parce que j'étais celle qui débordait d'amour, mais qui surtout le montrait, quitte à se prendre des baffes. Parce que ce serait trop bête, de ne pas dire les choses.
Mais que ce côté de moi s'est caché pour laisser la place à celle des origines, celle qui ne disait rien de peur d'être rejetée.
Et qu'à cause de ça, peut-être qu'il tiendra rigueur à la nouvelle du silence que je lui impose.

En même temps, j'espère que la nouvelle, c'est pas pour tout de suite xD

Tout ça pour dire quoi, au final ?

Ben pour ceux que ça inquiéterait que je vais toujours bien, que la fac se passe, que j'ai un peu peur pour mon avenir, mais comme tout le monde je pense, mais surtout que ça va bien.
Il semblerait que le taux de ce bien-être soit inversement proportionnel au temps que je passe sur un PC pendant les week ends xD
Je ne sais pas si je vais trop écrire ici les semaines qui viennent. Pour les raisons que j'ai invoquées, mais aussi à cause de mes partiels qui s'approchent à grands pas.

Ceci dit, j'ai toujours un portable, et je suis quand même assez souvent sur MSN (et depuis peu sur Facebook *hihi*), je reste joignable ^^

Mais je n'ai toujours pas pu regarder Pékin Express, désolée xD
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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 12:43
Mardi soir, en cours d'italien, l'une de nos seniors nous a témoigné d'une gentille attention, en hommage au printemps des poètes.
Elle avait préparé pour chacun d'entre nous, ainsi que pour notre prof, un petit carton avec quelques vers. Sans doute pour nous montrer qu'en cours d'italien, comme n'importe où, il n'y avait pas de lieu, pas de moment pour la poésie. Que c'est tout le temps, partout.

Du coup, ça m'avait donné envie, à moi aussi, du diffuser un peu de poésie. Mais quel extrait, quel poème choisir?
En anglais, c'est certain. Mais ça ne limite pas vraiment les possibilités.
Comme toujours, c'est quand on cherche qu'on a le plus de difficultés à trouver (ou pourquoi la tartine tombe-t-elle toujours du côté du Nutella).

Et puis, la fatigue aidant, ça m'était un peu sorti de la tête (depuis mardi, oui, j'ai fait fort ^^).
Et puis ce matin en travaillant - en musique bien sûr - c'est cette chanson qui m'a sortie de ce que je faisais.
Et je me suis dit que je le tenais peut-être, mon poème. Car qu'est-ce qu'une chanson, sinon un poème chanté ?

Ca va sans doute avec mon esprit du moment, en dépit de ce que pourrait faire croire mon précédent post.
Feeling Strangely Fine.

Il s'agit donc d'une chanson de Semisonic, Singing In My Sleep (la qualité de la vidéo est plus que médiocre, mais enfin ^^) :
 
Got your tape and it changed my mind
Heard your voice in between the lines
Come around from another time
Where nobody ever goes

All alone on the overpass
Wired and phoned to a heart of glass
Now I’m falling in love too fast
With you or the songs you chose

And all the stars
Play for me
Say the promise you long to keep

I can hear you sing it to me in my sleep
I can hear you sing it to me in my sleep

I’ve been living in your cassette
It’s the modern equivalent
Singing up to a capulet
On a balcony in your mind

In the city the lion sleeps
Pray to sony my soul to keep
Were you ever so bright and sweet
Did you ever look so nice

And all the sounds
Dream for me
Dive me down in a soul so deep

I can hear you sing it to me in my sleep
I can hear you sing it to me in my sleep


... and forever it will stay.
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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 19:32

Je vois se développer chez moi chaque jour un peu plus cette fâcheuse tendance à refuser tout ce qu’on me propose.
J’ai l’impression de passer mon temps à dire non. Pas un non d’interdiction, ou un simple non de négation. Un non de refus, à quasiment tout ce qu’on peut proposer pour m’être agréable.

Donne-moi ta valise, je vais la porter.
Non.
Tu veux que je te fasse la vaisselle ?
Non.
Si tu veux on pourra faire les allers et retours à tour de rôle.
Non.


C'est une poupée qui fait non, non, non, non
Toute la journée elle fait non, non, non, non
Personne ne lui a appris
Qu'on pouvait dire oui.

Le pire, c’est que je m’entends le dire. Que j’entends la sécheresse avec laquelle je le dis. Et qu’en général, je me dis juste après « Mais pourquoi tu as dit ça ? »
Alors qu’en plus, je ne cherche pas à être désagréable. Mais je réagis comme à un stimulus bien particulier.
Comme si toutes les propositions dont je suis la seule bénéficiaire devaient être automatiquement déclinées.

Bien évidemment donc, cette tendance devenant de plus en plus une habitude, j’ai commencé à m’en soucier un peu, me demander d’où ça pouvait venir.
Le fait est que je suis quelqu’un de plutôt réservé, en dépit de ce qu’on peut dire. Que j’ai toujours des scrupules à me faire inviter chez qui que ce soit, assimilant ça à du squattage, que j’ai autant de mal à demander un service, assimilant ça à de l’exploitation.

Mais en fait, je crois que pour ce cas précis, le problème est situé ailleurs.
Je n’arrive plus à dire oui.

Pourquoi ?

Je crois simplement que je ne me suis pas encore remise de la dernière fois où ça m’est arrivé, vraiment.
Au fond, je suis une petite nature. Je ne sais plus saisir les mains qu’on me tend, tant j’ai peur de les griffer par mégarde.

Et comme pour tout, je crois, chez moi, ça se traduit à toutes les échelles. Dans ce que la vie de quotidienne a de plus banal, comme dans le cas d’événements importants de la vie.
Parce que j’ai cette vieille habitude de croire que faire deux poids et deux mesures, c’est en gros n’obéir à aucun principe. Et que je suis –sans doute trop- régie par mes principes. Ceux que j’ai adoptés, avec le temps, pour les avoir jugés bons.

Parce qu’on retrouve tous les grands principes énoncés par les philosophes de jadis dans la plus petite des choses communes. Et que par réciproque donc, la moindre des petites choses peut déboucher sur un grand principe.

Pour prendre un exemple peut-être un peu plus concret, considérons ce qui suit.
Dans la semaine, j’ai entendu une pub pour le jeu Les Sims 2 à la radio. Une pub qui se terminait par un titre :

« Et vous, êtes-vous prêt à jouer avec la vie ? »

Cette formulation m’a tellement marquée, que je l’ai immédiatement notée sur l’un de ces petits bloc-notes qui se trouvent juste à côté de mon lit, à portée de main.

Etes-vous prêts à jouer avec la vie.
Jouer avec la vie.

Dans quel contexte entend-on cette expression, habituellement ?
Et bien en général, quand il s’agit de quelqu’un qui, par une attitude irresponsable, met sa vie ou celle d’autrui en danger.
Conduire en ayant bu, c’est jouer avec sa vie, et celle des autres.

Pourquoi est-elle frappante, cette expression ?
A cause de l’antithèse.
La vie, on ne sait pas exactement comment la définir. On a simplement le sentiment que c’est quelque chose d’extrêmement précieux. Elle est au centre de débats toujours houleux autour de l’avortement, ou de l’euthanasie.
La vie, on ne sait pas précisément ce que c’est. Mais on a, dans nos sociétés du moins, le sentiment profond, ancré, que c’est quelque chose d’essentiel. Chez l’homme du moins.
Donc évidemment, mettre quelque chose d’aussi important en relation avec le jeu, ce qui n’est pas sérieux, ce qui divertit, c’est contradictoire.
C’est ce qui interpelle.

Jouer avec la vie, c’est traiter avec légèreté quelque chose d’essentiel.
Jouer avec la vie, c’est risquer d’oublier à quel point c’est essentiel.

Alors bien sûr, les gens qui jouent aux Sims ne tournent pas tous psychopathe. Mais voici quelque chose qui laisse à penser.
Dans ce jeu, le but est de créer et  faire prospérer ses personnages et ses familles au maximum. Des barres de valeurs évaluent la qualité d’une famille. Déjà.
Ainsi, plus les personnages sont « parfaits », plus ils accordent de valeur à la famille, plus la famille gagne d’argent, plus elle prospère, plus elle se fait des relations, et plus elle a de valeur.
Admirons la logique.
Mais que se passe-t-il quand l’un des personnages n’évolue pas comme on le voudrait ? Pas assez sociable, pas assez brillant ? Que doit-on faire ?

On ne peut pas supprimer les personnages qu’on a créés. Alors que fait-on ?

On les tue.

On commence par essayer de les tuer « en douceur ». En ne les faisant pas manger par exemple, ils finissent par mourir de faim.
Et puis, on trouve que ce n’est pas assez rapide. Donc on essaye de trouver autre chose. On les met dans une piscine dont on retire l’échelle, pour qu’ils se noient. Finalement, c’est à peine plus rapide, mais c’est bien plus drôle !
Alors on commence à mettre au point des stratégies de plus en plus recherchées. On les emmure, on les place dans une pièce dont on supprime les issues, avec une cheminée, et on attend bien sagement que le feu se déclenche.
Ce ne sont que des exemples pris parmi tant d’autres, mais il s’avère que tous les joueurs que j’ai eu l’occasion d’interroger ont, plus ou moins fréquemment, pratiqué ce genre de chose.
Pour voir jusqu’où ils pouvaient aller, ce que les mecs qui ont programmé le jeu ont pu inventer. Et puis tout simplement pour s’amuser, parce qu’après tout, ce n’est qu’un jeu.

Voilà, comment on joue avec la vie.

Voilà ce à quoi je pense, quand j’entends cette accroche à la radio. « Et vous, êtes-vous prêt à jouer avec la vie ? »

Il me manque sans doute quelque chose. Cette faculté qui me permettrait de souffler pour un temps. De ne pas toujours voir en premier les vices que peuvent présenter une chose. De ne pas être aussi absolue dans tout.
Il faudrait me remettre à la philosophie abstractionniste. Celle grâce à laquelle j’ai su, pour un temps, considérer les choses hors d’un tout, sans les voir toujours avec le plus profond des sérieux.

J’ai un peu perdu cette faculté. Et je crois que je la perds de plus en plus chaque jour. Depuis quelques mois, c’est de pire en pire.
Et du coup ça me conduit à être sans doute trop dure, voire injuste avec les gens qui eux, justement, l’ont toujours.

Parce que tout est important, ou peut éventuellement l’être pour quelqu’un, et qu’on devrait toujours penser aux conséquences de ce qu’on dit ou fait.

Bien sûr, le travers de tout ceci, c’est qu’on se bloque soi-même. S’il fallait toujours penser à ce qui pourrait se passer, on ne ferait plus rien.
C’est le travers qui m’habite, je crois. Que je soigne. Qu’on m’aide à soigner malgré soi. Mais je rechute régulièrement. Comme ces temps-ci.

 

Je m’oublie, avant de me souvenir que ce n’est pas ça, la vie. Ce n’est pas culpabiliser tout le temps, pour tout, et pour tout le monde.
Heureusement qu’ils sont là, qu’il est là pour m’aider à m’en souvenir.

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Now Playing : Elliott Smith – Say Yes

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