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Long Ago...

28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 13:07

Avec la mise à jour de l’interface d’administration d’over-blog, j’ai trouvé un nouveau joujou : le module de statistiques.

Il existait peut-être avant, mais je ne l’avais jamais trouvé. Enfin bref, tout ça pour dire que cette petite chose m’intéresse beaucoup. Parce que l’un des intérêts principaux d’un blog, c’est quand même d’être lu. Le problème, ou du moins la difficulté –et on s’en rend compte assez rapidement- c’est qu’on ne sait pas toujours si on est lu, et qui lit quoi.

La principale raison est que les gens ne laissent pas nécessairement de commentaires. A partir de là, difficile de savoir où se situer.

Avec cet outil j’ai donc accès à deux types d’informations intéressantes de ce point de vue là : la répartition de la fréquentation sur mon blog, ainsi que la provenance de mes visiteurs.

La répartition de la fréquentation me permet, semaine après semaine, de savoir quels sont les articles les plus consultés. Et bizarrement, ce ne sont pas forcément les plus récents…

Mais ce que je consulte avec le plus de curiosité, c’est la provenance de mes visiteurs. Car sur le temps de la dizaine de jours qui se sont écoulés depuis que je suis passée en V2, ça a pas mal bougé. Cet outil me permet de voir deux choses. D’une part, un diagramme représentant les pourcentages de visiteurs se connectant directement en tapant l’adresse du blog dans leur barre, ceux qui passent par over-blog, ceux qui arrivent via des liens sur d’autres sites et enfin, ceux qui tombent chez moi par hasard, au fil d’une recherche via des moteurs divers. D’autre part, le détail pour les liens utilisés et les mots clés tapés sur les moteurs de recherche.

Et donc en dix jours, on note une augmentation très visible du nombre de connexions provenant de l’extérieur, ainsi que celles provenant des moteurs de recherche.

En ce qui concerne les moteurs de recherche, je n’ai pour l’instant rien de comparable à ce que trouve Tillia dans ses statistiques (xD), en général les gens tombent chez moi en cherchant de citations ou des paroles de chansons. D’autres tapent des choses comme what is a youth, whatisayouth blog, le genre de choses qui laissent penser qu’ils ont oublié l’adresse, mais qu’ils connaissent, ou du moins qu’ils en ont entendu parler suffisamment en détail pour le chercher. Après, il y a aussi des gens qui ne doivent pas être très performants en recherche, puisqu’ils tapent des mots comme « faire », « positive », « journée », « comme », « hasta », « passant », « allons » et autres mots improbables ^^

Mais ce sont peut-être les provenances externes qui suscitent le plus mon intérêt. En général, il s’agit de blogs que je connais, des gens qui m’ont mise dans leurs liens et qui vraisemblablement s’en servent pour arriver chez moi. Mais parfois, je tombe sur une adresse que je ne connais pas nécessairement, alors évidemment, je vais jeter un œil. Et je tombe sur des blogs inconnus de personne que je connais pourtant un peu. Récemment par exemple, je suis tombée sur le blog de Nana.

Et on en arrive enfin au réel objet de ce post ^^

Ces jours-ci, j’ai été amenée à ajouter plusieurs liens dans la liste que vous avez à droite. Cette liste me sert un peu de répertoire, pour ne pas encombrer mes favoris. Il y a quasiment tous les blogs que je consulte, à deux ou trois exceptions près. Les exceptions, ce sont des blogs que je visite trop rarement pour avoir ressenti le besoin de les ajouter, ou des blogs qu’on m’a demandé de garder pour moi. D’autres encore que je n’ai spontanément pas envie de répandre, parce que je ne sais pas trop si c’est mon rôle…

Enfin bref, tous ces blogs que j’ai en lien, je les visite quotidiennement. J’y trouve donc un certain intérêt. Intérêt que je n’ai jusqu’à lors fait partager à personne de façon directe. Et je me dis que c’est dommage. C’est comme de tendre un outil à quelqu’un sans lui avoir appris à s’en servir.

C’est peut-être le post-catalogue de Senna d’il y a quelques jours qui m’inspire celui-ci. En fait, en ce moment je remarque être relativement inspirée par ce qui se passe autour de moi. Mais finalement ce n’est pas plus mal. Peut-être aussi que c’est le fait d’avoir modifié ma liste de liens plusieurs fois en quelques jours qui me fait réaliser qu’il y avait quelque chose d’inexploité à son sujet. Toujours est-il qu’aujourd’hui j’ai envie, moi aussi, de faire un petit catalogue.

Alors je vais suivre l’ordre de ma liste, qui correspond à l’ordre alphabétique des noms des blogs.

A medical student’s diary (blog d’Alex).

Contrairement à ce que son titre indique, ce blog n’est pas en anglais, pas de panique xD C’est un des blogs les plus récemment ajoutés, car l’un des plus jeunes. En effet, il n’a que quelques jours. Alex, c’est un ouvrier multi casquettes de PI, et je ne me risquerais pas à essayer de toutes les citer de peur d’en oublier. Mais en fait, je l’ai connu pendant les dernières vagues de recrutements catastrophes de rédacteurs actualité Poudlard.org. Malgré le décalage horaire imposé par la distance géographique (il se trouve en Australie) on arrive quand même à papoter de façon assez régulière, et j’ai toujours beaucoup de curiosité pour les blogs naissants. Donc hop ! dans le répertoire ^^

Anywhere, Out Of the World (blog d’Allam).

Alors ce blog, c’est une de mes heureuses découvertes du net. Je suis tombée dessus par hasard, grâce à un lien sur le blog de Lynx (qui viendra plus tard) et depuis je le visite de façon très régulière. Parce qu’Allam, il a longtemps été pour moi le modérateur presque mascotte de PI, un des plus discrets, mais des plus efficaces, et surtout des plus appréciés. Mais en dehors de ça, finalement, un grand inconnu. Alors finalement, ce blog n’est pas un immense complément d’information car il ressemble plutôt à un ensemble de post-it sur lesquels on trouverait des observations presque banales à partir desquelles Allam nous propose une réflexion. Mais souvent simplement suggérée, la réflexion, pour qu’on travaille un peu aussi. Et puis c’est assez drôle, la manière dont il présente les choses. Mais ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à me triturer les méninges sur des choses aussi banales que des passages piétons xD

daemon nashi kyusei (blog de Damien).

Damien, il a commencé par être mon padawan sur le vieux CB, puis le temps aidant, il est devenu mon fiston ^^ Alors ce blog, j’avoue qu’il n’est pas super souvent mis à jour, mais c’est plus sentimental qu’autre chose, c’est mon fils quand même ! Parce qu’il est loin, parce qu’on ne se voit pas très souvent, ben j’aime bien garder une forme de contact.

Diarium (bloc note de Basile).

Encore un ajout récent. Alors Basile, c’est tout un personnage. Mon ancien patron, aussi connu sous le nom de choupinou (hinhin). Un ancien partenaire de délires avec qui on s’envoyait des pères Noël, c’est quelqu’un avec qui j’ai finalement plus de passé affectif que ce que je croyais. J’ai commencé par suivre le blog de son groupe d’amis, son premier blog personnel (qui a dû fermer parce que son père était tombé dessus je crois xD), le blog de sa classe de je-ne-sais-plus-quand, et enfin celui-ci, que j’ai retrouvé il y a fort peu de temps. Mais les derniers billets m’ont interpellée, alors je me suis dit que ça valait peut-être le coup de le suivre d’un peu plus près ^^

Flying like a butterfly (blog de Nana).

Le plus frais, ajouté de ce matin et découvert il y a peu de temps seulement. Comme quasiment tous les blogs de ma liste, celui-ci est tenu par une membre de PI, que je connais assez peu au final, mais avec qui j’ai eu l’occasion de passer du temps cet été. Et à vrai dire, c’était plutôt sympa. Alors sans considérer que je trouve son design magnifique, et bien j’ai eu envie de saisir l’opportunité d’en savoir un peu plus sur elle. Parce que finalement, on ne connaît jamais suffisamment les gens, et que c’est bien dommage. Et que ses derniers posts, qui sont donc les seuls que j’aie lus jusqu’à présent, m’ont touchée.

Le blog de lynx (baaah tout est dans le titre ^^).

Lynx, c’est quelqu’un d’un peu spécial. On se connaît depuis quasiment trois ans je pense, et on ne s’est jamais vues ^^ C’est celle que j’appelle communément ma copine de CTO (entendre connexion télépathique on). Rencontrée sur le vieux CB, on a trois ans d’écart, et pourtant une foule, une foule immense de choses qui nous rapprochent, si bien qu’on n’a souvent pas besoin de parler pour se comprendre. C’est assez dingue parce que parfois, après des mois sans contact, on discute de choses et d’autres, et on se rend compte qu’on a mené la même vie, à peu de choses près, en parallèle et sans le savoir. On suppose donc que c’est pour ça qu’un n’a jamais pu se voir, parce que comme pour les piles, les pôles identiques se repoussent xD Bon, alors c’est vrai que son blog n’est pas très très souvent mis à jour depuis un moment, mais là, c’est comme pour Damien, c’est un blog de cœur ^^

L’horizon à la verticale (blog de Zaza).

Zaza, c’est finalement une des personnes avec qui j’ai le plus d’échanges par blogs interposés. On se côtoie depuis un moment sur le net, mais comme souvent, sans vraiment se connaître. Je suis tombée sur son blog en fouillant dans les liens de celui d’Allam il y a un petit moment maintenant, et c’est l’un de ceux que je visite avec le plus d’assiduité. Surtout depuis que je l’ai rencontrée « irl », comme disent les geeks ^^ En fait ce blog, c’est un peu tout le contraire du mien. Les billets sont très courts, souvent très très imagés et parfois difficiles à suivre. Mais c’est peut-être le fait d’essayer de les décoder qui le rend si attirant. Du coup, bah j’adhère ^^

Lulu’s blog (là encore, tout est dans le titre).

Lulu, c’est ma petite-fillote, la fille spirituelle de Damien (ouais, je sais, faut pouvoir suivre). J’avoue que je ne sais plus exactement de quelle façon se sont faits nos premiers contacts, mais ils se sont faits ^^ On a un air de famille indéniable, parfois ç’en est vraiment bluffant. Surtout au niveau de la gestion des sentiments. Finalement on se parle assez peu, et on ne s’est vues qu’une fois, cet été. On parle peu, mais bien je pense, et Lulu fait partie des personnes avec qui je sais que je peux parler d’à peu près tout et rien, à peu près n’importe quand. Là encore, un blog de cœur (bah ouais, mais la famille quoi ! ^^).

Marlhyn’s Diary (blog de Marie).

Marie, j’en avais déjà un peu parlé au moment du bal de Halloween, l’an dernier. Elle que j’ai rencontré comme amie de Seb, elle est vite devenue une des personnes qui me sont le plus proches. Son blog, je le connaissais depuis un moment, je l’avais parcouru un peu par hasard, y accédant via les liens de Seb que je connaissais déjà depuis quelques temps. Et en fait, depuis que je connais effectivement Marie, il n’a pas vraiment été mis à jour (mais en fait, c’est normal, elle travaille sur le côté technique). En fait, le seul billet posté depuis que je l’ai rencontré m’est consacré. Drôle de hasard. Blog de cœur à 100% là :wub:

MarvellOus (blog de Kame).

Kame, ma Zhomonymeuh, a un peu délaissé son blog. Et j’avoue avoir parfois du mal à le lire, à cause du fond noir (ça fait bobo les yeuuux), mais c’est un univers… complètement à part. Une petite belge complètement, mais alors complètement déjantée, capable de vous sortir 150 images farfelues en une minute de discours, si bien que parfois on se demande de quelle planète elle vient. Un grain de folie tellement, mais alors tellement savoureux ! Kame, elle vient d’un autre monde, et ce qu’elle dit est toujours inattendu. Et moi j’adore.

Mémoire d’un Glandeur (blog de Senna).

Un blog assez récent aussi, dont j’ai déjà eu l’occasion de parler quelques fois. Senna, c’est un personnage rencontré sur le chat de PI et dont j’ai toujours eu une image franchement positive, malgré sa boulettitude ^^ Pourtant, il se qualifie lui-même de glandeur, de connard prétentieux et dragueur invétéré à longueur de temps. J’ai le chic pour commettre d’énormes erreurs de jugement xD (ou pas). C’est marrant, parce que si je ne me connaissais pas et si je me contentais du peu de choses qu’il a écrit de moi sur son blog, ça ne me donnerait pas du tout envie de me lire xD Enfin bref, un peu comme pour Alex, la curiosité du nouveau :op

Poudlard.org

Que dire, que dire à part « Poudlard.org » ^^ Le site sans lequel je n’aurais aucune vie sociale ^^ PI pour les intimes, bref, un site consacré à Harry Potter, une communauté de fans, un cercle d’amis. Pas besoin de le présenter, puisque 99.9% des gens qui visitent ce blog en viennent ^^

Pour le goût d’un macaron (blog d’Anna).

Anna, elle a d’abord été « la copine de ». Puis finalement, quelques montages de tente et batailles de coussins plus tard, elle est devenue une amie. Son blog est essentiellement esthétique. C’est une amoureuse des belles choses, de l’art en général. Et je trouve que son blog lui ressemble bien. Il est un peu comme elle qui, au-delà de cette image de blonde fatale à forte poitrine, a des choses bien plus profondes à dire, mais qu’il faut aller chercher. La forme de ce blog prime souvent sur le fond, comme elle le dit elle-même. Mais je pense qu’en fait c’est beaucoup plus compliqué que ça. Mais je n’y vais pas pour faire de la psychanalyse. Simplement parce qu’il est beau et mystérieux à la fois.

Prépagirl (blog d’Anastasia).

Anastasia, ou Marla, est mon ex co-administratrice sur PI, la seule. On a d’abord eu des rapports assez professionnels en quelques sortes, parce que mine de rien, je mets du temps à approcher les gens que je côtoie sur le net. Je pense que c’est Basile qui avait dû me donner l’adresse de ce blog, à la base, qui est en fait une sorte de carnet de dessins, où l’on peut suivre les aventures de Prépagirl, une héroïne de BD en grande partie inspirée de la réalité. Je suis d’abord tombée sur des planches concernant PI et les admins, puis j’ai continué à suivre les aventures de Prépagirl, pour découvrir une Anastasia avec qui j’avais finalement pas mal de points communs (les Robins des Bois, Picsou et j’en passe ^^). J’attends toujours de voir des planches de Prépagirl dans les journaux :siffle:

Sebvita’s website (là encore, c’est transparent ^^).

Alors ça, ça c’est le paradoxe du blog par excellence (du moins, ça l’était encore il y a peu, affaire à suivre). Seb, je l’ai rencontré il y a un peu plus de deux ans, à l’occasion de la sortie du tome 6 de Harry Potter en anglais, à Paris. Depuis ce jour, ce garçon n’a pas cessé d’être un grand mystère pour moi (et pour beaucoup d’autres en fait). J’avais l’espoir d’en découvrir un peu plus sur lui grâce à son blog, mais ça a mis du temps à venir. Parce que ce n’est pas quelqu’un qui se dévoile comme ça :°) Mais il s’y est mis, il fait même partie de mes sources d’inspiration récentes. Si Marie n’avait pas été là, je n’aurais jamais su qu’il prenait la peine de lire mon blog, et depuis que j’ai ce fameux outil de statistiques, je constate que c’est même la personne qui me rapporte le plus de connexions. Finalement, on se connaît un peu mieux qu’avant je pense, mais pas forcément grâce à ce blog. Ceci dit il a pris une tournure qui me plaît beaucoup, alors je rempile ^^

ta zoa trekei (le blog du Moi).

Le premier lien dans l’ordre chronologique, avec PI. Le blog du Moi, c’est le blog qu’on a tenu pendant deux ans avec Gaëlle (et Nadia, par la pensée ^^). Le Moi, c’est un groupe de trois amies du lycée, chacune dans une série différente, L, S et ES. La mère, la fille, et le saint esprit (oui oui, rien que ça ^^). Un vieux skyblog bourré de photos et de délires du lycée principalement, mais ça fait tellement de bien. Depuis que j’ai ouvert ce blog, ma boîte de madeleines, j’ai franchement délaissé ta zoa trekei. Parce qu’il faut bien se l’avouer, la GAD (grande année dernière), c’est fini. Plus de grec, plus de philo, plus de délires. Mais d’énormes souvenirs, c’est pour ça que je garde ce blog sous la main. D’autant que maintenant, Gaëlle l’a reconverti en blog personnel, donc ça m’intéresse ^^

Tenshi no Hane (blog de Tillia).

Alors celui-là est un peu spécial. Tillia est aussi une PIenne, mais une PIenne que je n’ai pas connue sur le forum ^^ En fait, elle a été mon premier visiteur « inconnu » à laisser un commentaire, avec le lien vers son blog. Donc forcément, je suis allée y jeter un œil. Et c’est un de mes blogs indispensables, je dirais. Déjà parce que la forme est belle, et varie beaucoup, mais aussi parce qu’il y a tout un tas de réflexions là-dedans qui me ressemblent. Pendant un moment d’ailleurs, j’avais l’impression que certains de nos messages se répondaient de façon involontaire. Ou que quand je ne trouvais pas les mots, je n’avais qu’à aller chez elle, et ils m’y attendraient. Finalement avec Tillia, on ne se connaît que par blog et commentaires interposés. Mais cette espèce de jeu de miroirs qu’on trouve parfois dans le fond plutôt que dans la forme des posts me plaît bien.

Voilà voilà, un post bien long aujourd’hui, mais on va dire que j’avais du retard à rattraper :°)

Et puis qui sait, j’aurais peut-être de nouvelles mises à jour à faire d’ici peu ^^

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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 16:26

… there is only power, and those too weak to seek it…

Quirrell, Harry Potter and the Philosopher’s Stone.

Ce matin, j’avais des papiers à scanner. Et comme le scanner est relié à l’ancien PC qui est maintenant le PC de ma sœur, il a fallu que je revienne sur la vieille machine.

Et puisque j’étais dessus, j’en ai profité pour faire un ménage que j’avais négligé jusqu’à lors, en virant tous mes anciens favoris de Mozilla, puisqu’ils ne me servaient plus à rien.

Et parmi ces favoris il y avait le blog de Basile. Enfin, je ne sais pas si c’est exactement un blog en fait. Basile parle lui-même de bloc notes, alors autant reprendre ces termes.

Ce bloc notes donc, j’y avais déjà fait un tour à ses débuts, et puis j’y suis allée de façon moins assidue à cause de la basse fréquence des mises à jour ( :siffle: ).

Et donc, puisque j’étais sur mon ancien PC à faire le vide, j’en ai profité pour faire un tour. Histoire de voir si ça avait un peu changé.

Et effectivement, il y avait quelques nouveaux billets, dont un particulièrement intéressant qui est celui-ci, et qui parle de la fonction de conseiller.

Alors tant pis pour l’originalité, je le pique éhontément ^^

Il s’agit d’une lettre de Pierre Brossolette au général de Gaulle, en 1942 :

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"Je vous parlerai franchement. Je l'ai toujours fait avec les hommes, si grands fussent-ils, que je respecte et que j'aime bien. Je le ferai avec vous, que je respecte et aime infiniment.

Car il y a des moments où il faut que quelqu'un ait le courage de vous dire tout haut ce que les autres murmurent dans votre dos avec des mines éplorées. Ce quelqu'un, si vous le voulez bien, ce sera moi. J'ai l'habitude de ces besognes ingrates, et généralement coûteuses.

Ce qu'il faut vous dire, dans votre propre intérêt, dans celui de la France combattante, dans celui de la France, c'est que votre manière de traiter les hommes et de ne pas leur permettre de traiter les problèmes éveille en nous une douloureuse préoccupation, je dirais volontiers une véritable anxiété.

Il y a des sujets sur lesquels vous ne tolérez aucune contradiction, aucun débat même. Ce sont d'ailleurs, d'une façon générale, ceux sur lesquels votre position est le plus exclusivement affective, c'est-à-dire ceux précisément à propos desquels elle aurait le plus grand intérêt à s'éprouver elle-même aux réactions d'autrui. Dans ce cas votre ton fait comprendre à vos interlocuteurs qu'à vos yeux leur dissentiment ne peut provenir que d'une sorte d'infirmité de la pensée ou du patriotisme. Dans ce quelque chose d'impérieux que distingue ainsi votre manière et qui amène trop de vos collaborateurs à n'entrer dans votre bureau qu'avec timidité, pour ne pas dire davantage, il y a probablement de la grandeur. Mais il s'y trouve, soyez-en sûr, plus de péril encore.

Le premier effet en est que, dans votre entourage, les moins bons n'abondent que dans votre sens; que les pires se font une politique de vous flagorner; et que les meilleurs cessent de se prêter volontiers à votre entretien. Vous en arrivez ainsi à la situation, reposante au milieu de vos tracas quotidiens, où vous ne rencontrez plus qu'assentiment flatteur. Mais vous savez aussi bien que moi où cette voie a mené d'autres que vous dans l'Histoire, et où elle risque de vous mener vous-même."

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Et comme le disait Basile, voilà qui est à méditer. Mais à faire méditer aussi, j’en profite donc pour faire tourner la chose ^^

Le conseiller doit être suffisamment proche pour ne pas être un ennemi, mais là où c’est difficile, il doit aussi être suffisamment distant pour être capable de dire quand les choses vont trop loin, être capable de tenir tête à son supérieur.

Je pense que c’est aussi, dans une certaine mesure, le rôle d’un ami. Même s’il n’y a pas dans l’amitié la dimension hiérarchique qu’on trouve dans le rapport de conseiller à exécutant. Cependant, il y a peu de choses qui soient aussi difficiles que de se dresser contre un ami, quand on pense que celui-ci n’est pas sur la bonne voie.

Parce qu’en tant qu’ami, on attend souvent un soutien inébranlable de ses amis. Que ceux-ci aillent toujours dans notre sens, coûte que coûte, pour pouvoir prendre de l’assurance.

Mais voilà, on a tendance à souvent confondre soutien et dévotion. Parce qu’un ami, ça doit savoir dire non, là arrête. Parce que l’ami, c’est celui qui vous laisse partir à l’aventure mais qui veille au grain, au cas où cela deviendrait périlleux. En cela, il est souvent plus facile de suivre aveuglément que de dire stop.

Etre ferme et résolu en ses actions. Oui, mais prendre garde de prendre le maximum en considération d’abord.

Il y a effectivement beaucoup de réflexions possibles à partir de cette lettre. J’aurais envie de citer un passage tout à fait pertinant du tome 7 de Harry Potter à ce sujet, mais comme je sais que certains passant ici ne l’ont pas encore lu… ça attendra :°)

Et puis ça me permet de basculer vers un autre des billets du bloc notes de Basile, commun à un billet du blog de Senna, posté il y a quelques temps de cela.

Un test.

Et oui, ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait ^^

L’intitulé de ce test est donc : êtes-vous un connard prétentieux ?

Tout un programme ^^

Je vous laisse le faire si vous voulez, en tout cas pour ma part, j’ai obtenu le score de 28% :

Vous vous sentez parfois obligée d'afficher votre supériorité, mais dans l'ensemble vous restez quelqu'un d'ouvert capable de prendre en compte l'opinion d'autrui. Lorsqu'il s'agit d'intervenir sur un forum, vous privilégiez le débat d'idée et la discussion à la rhétorique et aux attaques personnelles. Continuez sur cette voie. Ne vous laissez pas entraîner dans des disputes stériles par des imbéciles ou des connards prétentieux. Vous valez mieux que ça !

Tout ça pour dire, et on ne le répétera jamais assez, à quel point il est important de dialoguer, parfois de se forcer à écouter ce que nos proches ont à nous dire, même si ça ne nous plaît pas a priori. Ils peuvent ne pas toujours tout saisir, mais parfois ils ont la distance face aux événements que nous n’avons pas forcément.

Parce qu’au final, il est aussi difficile d’être dirigeant que d’être conseiller. Et l’un ne va pas sans l’autre. Ou alors tout s’écroule.

Il est plus difficile de crever un ballon avec une planche de fakir qu’avec une aiguille.

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 12:15

Nouvelle année, nouvelles inscriptions à la fac.

Comme toujours, je commençais à en avoir un peu marre de cette incertitude, de ce manque d’information sur le site de la fac et surtout ce sentiment d’inutilité chronique.

Mon rendez-vous était donc fixé au lundi 24 septembre, et je pense que les gens avec qui j’ai des contacts réguliers ont bien remarqué à quel point j’attendais ce jour.

Et ben comme d’habitude, quand j’attends quelque chose avec impatience, y’a toujours une tuile ><

 

Parce que, comment dire… Y’a eu du beau kaplouf.

Que je vous explique. En fait tous les ans on demande les mêmes papiers. Des trucs de base, rien de bien sorcier. En plus cette année je n’avais plus de bourses, donc ça me faisait ça en moins. Mutuelle, responsabilité civile, dernier relevé de note…

Et là, on va dire que je cherche encore la petite bête, mais regardez à quel point c’est important, l’orthographe (enfin, dans l’administration, ça devrait quand même être irréprochable).

J’arrive donc à 14h30, heure du rendez-vous fixé, avec mes papiers. Et là, on me dit « Il te manque un relevé de notes ».

« Beeen non, c’est le dernier, semestre 4 ».

« Oui, mais il faut l’autre aussi, c’est les deux derniers qu’il faut. »

Et là, on a envie de cogner le mur…

Il n’a jamais fallu qu’un relevé, cette fichue feuille affiche bien « relevé – é », singulier quoi, et on m’en demande deux. Du coup, ben je ne l’ai pas. Il me faut faire 90 kms aller-retour. Pas le temps de revenir dans l’après-midi.

Y’a quand même de quoi devenir dingue.

De toute façon, tous les ans c’est la même chose. Les premières semaines à la fac me mettent dans tous mes états. Seulement d’habitude, on attend quand même les inscriptions pédagogiques, ce fameux moment où on nous propose des options qui n’ont rien à voir avec ce qu’on nous avait annoncé et qu’on a 5 mn pour décider de notre futur universitaire pour l’année. Les inscriptions ne m’ont jamais posé de problème.

Et ben fallait que ça commence !

Du coup j’ai passé tout mon temps entre lundi après-midi et mardi matin à angoisser, en me demandant quelle nouvelle tuile allait me tomber dessus le lendemain (puisque, on ne le répète jamais assez, les tuiles vont toujours par deux).

Finalement, j’y suis retournée. Ca m’a pris 5 mn. J’avais mon relevé de note manquant, et mes photos d’identités comme demandé, et finalement, ben pas besoin de photos, ils les prennent sur place….

Y’a vraiment de quoi devenir chèvre parfois.

Enfin bref, finalement plus de stress et d’angoisse que de réel problème, mais quand même.

J’aurai donc ma pré rentrée avec remise des fiches pédagogiques lundi prochain, puis je devrai rapporter lesdites fiches dûment remplies jeudi, pour rentrer en cours à partir du 8 octobre (l’anniversaire de Nadia, yeaaaah), selon mon emploi du temps.

Je n’ai croisé que trois des mes collègues, qui elles même n’en avaient croisé que deux. Je ne sais pas combien on va être cette année, mais ça risque d’être folklorique. Je pense qu’ils vont nous loger dans un placard, on rentre largement, et ça libère des locaux.

Enfin bon, j’imagine que je reviendrai me plaindre encore quelques fois de la fac d’ici la rentrée effective. Ces quelques jours de préparation sont toujours les plus éprouvants pour moi, mais après ça passe. Parce qu’au fond j’aime ma fac, j’aime bien ma classe et tout se passe bien. Mais en ce moment, j’aurais tendance à être préoccupée par de nombreuses choses, d’où mon post précédent. Je pense que mes maux de tête incessants en sont la marque.

Enfin, c’est comme tout, ça passera.

Voilà, c’était la petite note pas drôle du jour, mais il en faut bien. Comme ça on savoure d’autant plus certaines petites satisfactions qui tombent à pic… xD

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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 12:02

Bribes du cours de Thierry-Maurice, d’après Heidegger.

Le Souci, sans doute pas mal préoccupé, cherchait de quoi s’occuper. C’est alors qu’un matin –ou bien était-ce un midi, ou encore un soir. Peut-être un crépuscule, ou en cet instant où l’Aurore aux doigts de rose s’éveille- un matin donc, il décide de fabriquer quelque chose. Parce que c’est amusant, parce que ça nous permet de songer à autre chose.

Le problème, c’est que même chez les dieux, on ne fabrique rien à partir de rien. C’est marrant, comme paradoxe. M’enfin, passons.

Et comme la pâte à modeler de chez Playdo n’avait pas encore été inventée, le Souci se trouve déjà bloqué dans son projet. Qu’à cela ne tienne, son amie, la Terre, lui donne un peu de son humus. De ce matériau malléable à souhait, le Souci s’amuse et en modèle une forme un peu pataude qu’il appelle homme, humble créature faite d’humus.

Mais les divertissements offerts par la marionnette ainsi sortie de son paquet cadeau se heurtent bien vite à leurs limites. Ca occupe, de fabriquer des choses, mais une fois qu’elles sont faites au final, on n’y trouve plus un grand intérêt. Dans le genre, un certains nombre de gens font la cuisine pour faire la cuisine, et tous les plats ainsi préparés finissent à la poubelle, à défaut de trouver quelqu’un pour les manger.

C’est là qu’intervient le dios pater, intéressé par le concept d’homme, et qui décide d’entreprendre quelque chose. Car, comme chacun le sait, un entrepreneur, c’est quelqu’un qui entreprend. Il décide d’ajouter au prototype un truc un peu improbable, qui le rendrait peut-être plus ludique : l’esprit.

Du coup, l’homme en devient tout de suite beaucoup plus intéressant. Ses nouvelles possibilités sont infinies. Et bien sûr, il provoque l’excitation du groupe divin, et chacun veut s’en amuser un peu. Et comme la garde alternée, ça vire très vite au drame (« Hey ! Tu l’as eu deux minutes de plus que moi, c’est mooon tour ! »), chacun revendique la propriété de la chose.

 -C’est quand même moi qui ai fourni le matériau, je vous signale, s’exclame la Terre.

-C’est bien gentil, mais sans esprit il serait complètement naze, rétorque Zeus.

-Peut-être bien, mais c’est bibi qui a eu l’idée originale, et surtout qui a pensé à la faire breveter.

Et oui, le Souci est consciencieux. Sans doute un peu trop.

Du coup, les deux autres l’ont dans le baba. Alors, afin de ne pas rester sur une dispute, ils décident d’un compromis.

Lorsque la machine cessera de fonctionner, son corps reviendra à la Terre. Son esprit sera alors rendu au ciel dont il provient.

Mais ce n’est pas pour tout de suite. Alors en attendant, l’ensemble reste la propriété du Souci.

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 12:06

Parce que j’aime bien les Petits Beurres, mais que je préfère quand même les Barquettes au chocolat xD

Nous y voilà. Le blog en est à sa première année d’existence.

Un an déjà… Un an seulement ?

133 articles (sans compter ce post dont je commence à peine la rédaction), soient 273 pages sous Word en Times New Roman 12, où s’étalent mes pensées, mes réflexions, mes états d’âmes les plus intimes et profonds. De quoi en décourager plus d’un ^^

Mais que de chemin parcouru en un an.

Une année montagnes russes, comme dirait Anna. Pas mal de bouleversements au niveau émotionnel. Une Camille pas forcément différente, mais pas vraiment la même non plus.

Et là, aujourd’hui, en ce jour anniversaire (dieux que c’est cérémonieux), c’est à Nadia que je pense.

Nadia, j’en ai très peu, voire pas du tout parlé au long de mon récit. Une petite présentation s’impose.

Nadia, c’est celle qui laisse des commentaires quasiment tous les jours depuis vendredi dernier, en signant Moi S. J’ai souvent parlé du Moi ES, mais rarement du Moi S. Pourtant, que serait le Moi sans ses trois entités, L, S et ES ?

Le Moi, c’est tout un concept, né des cours de Grec, au lycée. Parce que Gaëlle, Nadia et moi avions beau être très différentes, nous nous sommes réellement complétées pendant les deux dernières années de lycée. A vivre ensemble, à rire, à créer des liens qui ne ressemblent à aucun de ceux que j’ai pu nouer avec d’autres personnes.

Seulement, la grande année dernière (GAD), comme nous avons coutume de l’appeler, n’est plus. Chacune faisant ses études dans une ville à part, nous ne nous sommes revues qu’une fois toutes les trois en deux ans (punaise, dire qu’on est Bac+3 maintenant… dieux que le temps file). Le Moi a été en quelques sortes disloqué.  

Gaëlle et moi nous voyons aussi souvent que possible, et sommes en contact de façon assez continue grâce à nos portables ou à nos ordinateurs. Et puis on est bavardes aussi, et on a toujours des choses à se raconter.

Avec Nadia, ça a toujours été plus compliqué. Parce qu’elle est plus discrète, moins bavarde. Qu’elle n’avait pas le même opérateur téléphonique que nous et qu’elle n’avait pas d’ordinateur chez elle, et pas de quoi se connecter dans son IUT.

Ces raisons que j’invoque valent ce qu’elles valent. C’est simplement pour dire que, même si nous n’avons jamais réellement perdu contact, nous nous sommes quand même un peu éloignées. Mais en souvenir du Moi et de tous ces bons moments, on n’a jamais lâché l’affaire. Et c’est tant mieux.

Parce que la révolution est en marche, que Nadia a enfin le net chez elle, et qu’elle vient de s’aligner sur notre opérateur de téléphonie mobile. Enfin quelqu’un avec qui utiliser mes 9h de communication week end, yeepeeeee !

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Vous êtes en droit de vous demander pourquoi je me suis attachée à faire ce petit résumé de ma relation avec Nadia, le Moi S, et surtout, quel rapport ça a avec l’anniversaire du blog.

Et bien parce que maintenant qu’elle a un accès au net, elle a entrepris la lecture de ce blog. Avec un an de « retard ». Parce que même si nous sommes plus distantes qu’avant, faute de mieux, nous sommes quand même toujours amies. Et que ça l’intéresse.

Mais du coup, elle suit ma vie avec un an de décalage. Et les commentaires qu’elle me laisse s’en ressentent. Loin de moi l’idée de faire une critique, à vrai dire ça me fait plaisir qu’elle lise tout ça et qu’elle y réagisse, même avec du décalage. Mais la situation est curieuse. Et j’attends avec impatience qu’elle ait fini sa lecture (ceci dit, elle a de quoi faire ^^) pour savoir l’impression que ça fait. De découvrir en quelques jours ce condensé d’un an de ma vie. Une année vraiment très riche en émotions.

Parce que ce n’est pas la même chose, de lire au jour le jour, et de tout lire d’un coup. Et que je suis toujours curieuse de l’impact que peut avoir ce que j’écris, surtout chez les gens qui me sont ou m’ont été proches. Parce qu’ils sont ceux qui connaissent ou ont connu le plus de moi. Parce que mes Moi me connaissent comme personne, qu’elles m’ont vu vivre, et qu’elles sont Moi, tout simplement.

Donc un an après finalement, on revient à la case départ. Et j’ai l’impression que c’était hier, la première fois que je postais sur ce petit espace que je me dédie sur la toile. Et pourtant tout a tellement changé.

Mais j’ai quand même bien envie de rempiler.

Qui m’aime me suive.

 

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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 13:26
Toujours dans ces fameux petits hasards de la vie qui interpellent, j'en viens une nouvelle fois à parler d'horoscope.

Il se trouve que ce matin, quand j'ai allumé la radio, c'était juste au moment de l'horoscope du jour. Alors à ce qu'il paraît mes rendez-vous marchent bien, surtout si je me déplace pour rencontrer un interlocuteur important. Mon sens de la diplomatie est un avantage.

Ca va, j'ai vu pire.

Enfin bref, si on s'arrêtait là, il n'y aurait pas de coïncidence et, reconnaissons-le, rien de très palpitant.
C'est tout de suite bien plus marrant quand je reçois à peine quelques heures plus tard le nouveau programme télé pour la quinzaine à venir. Comme d'habitude, je le feuillète et je finis par parvenir à l'horoscope. Et, comme de par hasard, la Balance est le signe de la semaine des deux prochaines semaines.

Je dis "comme de par hasard", parce qu'en fait, on entre tout simplement en plein cycle de la Balance donc bon, ça ne me paraît pas totalement étonnant ^^

Et donc, en qualité de signe de la semaine, la Balance se voit attribuer deux petits encadrés "Comment faire pour la séduire ?".

Et je trouve que dans la situation actuelle, la douce ironie de ce hasard me fait plutôt rire.

Alors, comment s'y prendre pour séduire une Balance normale ?

  • Si vous êtes Bélier. Votre côté décideur et fonceur épatera la Balance, qui a tendance à beaucoup douter d'elle.
  • Si vous êtes Taureau. Exprimez votre amour des belles choses. Elle y sera sensible.
  • Si vous êtes Gémeaux. Votre art de la conversation et votre culture la séduisent.
  • Si vous êtes Cancer. Votre douceur et votre sensibilité sont une garantie contre les conflits et l'agressivité. Le rêve !
  • Si vous êtes Lion. Votre assurance attire le regard de la Balance.
  • Si vous êtes Vierge. Votre rigueur lui ôte une sacrée épine du pied... Tout devient si simple quand vous êtes là.
  • Si vous êtes Balance. Vos bonnes manières font qu'elle se sent bien avec vous.
  • Si vous êtes Scorpion. Votre regard ténébreux la déstabilise mais l'attire aussi.
  • Si vous êtes Sagittaire. Votre franchise et votre largeur d'esprit sont des qualités qui la séduisent ; elle vous adopte très vite.
  • Si vous êtes Capricorne. Soutenez-la sans vous imposer. La Balance aime se sentir épaulée sans avoir de comptes à rendre.
  • Si vous êtes Verseau. Votre originalité la heurte mais elle vous envie cette liberté.
  • Si vous êtes Poissons. Laissez-la croire ce qu'elle veut à votre sujet et cultivez le mystère... Cela ne peut que l'amuser !

Honnêtement, tout cela me fait sourire... mais me laisse perplexe.
Il est dommage de devoir dissocier toutes ces qualités ou ces comportements en fonction du signe astrologique. Et puis tout ceci ressemble bien trop à un mode d'emploi de la Balance. Et c'est loin d'être si simple.
Et puis, la formulation est maladroite je trouve. On a l'impression que chaque signe a sa tâche attitrée.
Comme je l'ai déjà évoqué précédemment, j'aime bien les horoscopes tant qu'ils se cantonnent à essayer de brosser un portrait de vous. Mais dès qu'on commence à donner des conseils, ça vire vite au grand n'importe quoi.
Ceci dit, je continue à les lire. Pas forcément de façon régulière, mais quand même ^^
En fait, en relisant un peu les passages de ce blog où je parle d'horoscope (il y en a une petite pincée), je me rends compte que je commence à y prêter attention surtout dans les périodes de doute et d'incertitude.

Y'a pas à dire, toutes les voyantes et autres astrologues sont avant tout d'excellents observateurs. ils ont bien compris que le filon était dans l'instabilité chronique de leur clients. Heureusement, je n'en suis pas encore là.
Je me contente d'être étonnée et de réfléchir.

Pourvu que ça dure xD
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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 11:44

Les hasards de la vie sont parfois vraiment surprenants.

Elle est débile, cette phrase, mais je pense qu’on comprend l’idée.

Alors que je m’apprêtais à écrire un petit quelque chose en rapport avec cette faaaaabuleuse série que je suis avec assiduité (bouh) et qui s’appelle  Plus Belle la Vie, et dont le titre évoque par la même quelque chose de positif, c’est la chanson  Wake Up Alone d’Amy Winehouse qui démarre dans la playlist. Autant dire que le paradoxe eût difficilement pu être plus total.

Et pourtant, tout cela s’emboîte parfaitement.

Le paradoxe, c’est ce qui me résume le mieux peut-être. Mais au final, je pense qu’on est tous faits du même moule.

L’homme est un roseau pensant.

Mais en ce moment, mes sentiments sont relativement malmenés. Oh, je ne suis pas la plus à plaindre dans cette histoire, loin de là. Mais cette impression de semer la tristesse autour de moi me rend malade. Même si je sais que ce n’est pas ma faute. Que ce n’est la faute de personne, que c’est juste comme ça.

C’est sans doute moi qui souffre le moins dans cette histoire, et pourtant dieux ! que ça fait mal.

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En ce moment dans Plus Belle la Vie, une intrigue s’est formée autour du personnage de Charlotte.

Charlotte, elle a environ 35 ans, elle est jolie, elle a une voix d’une douceur extrême (oui, moi, ce que j’aime, ce sont les voix, zut à la fin ^^) mais voilà, elle n’a pas de chance avec les hommes.

Elle qui ne rêve que de se poser, d’avoir quelqu’un à aimer, et par-dessus tout, un enfant, est complètement désespérée. Elle sent –et on lui fait sentir- qu’elle prend de l’âge, et que plus le temps passe, moins son rêve a de chances de se concrétiser. Du coup, elle essaye un peu de halpaguer tout ce qui bouge. Et fatalement, ça fait fuir.

Puis arrive Jacques.

Jacques, il a environ 25 ans de plus qu’elle. Il a beaucoup d’argent. Et il tombe immédiatement amoureux d’elle (oui, bon, c’est Plus Belle la Vie hein, tout va très vite sans qu’on comprenne réellement pourquoi ^^).

Il l’emmène à l’autre bout du monde, comme ça, sur un claquement de doigts. Il lui offre tout ce qu’elle veut, même ce dont elle n’a jamais osé rêver. Il est cultivé, tendre et attentif à tous ses besoins. Il a énormément de choses à lui apprendre. C’est un gentleman, comme on n’en fait plus (?)

Alors bien sûr, Charlotte refuse d’abord de s’engager de quelque manière que ce soit avec cet homme qui, seulement une semaine après avoir fait sa connaissance, lui propose déjà le mariage. Et puis bien sûr, ça fait jaser. Ben ouais, Charlotte, elle a le bon plan, un mec plein aux as qui s’occupe d’elle, que demande le peuple ?

Puis Charlotte commence à se faire à l’idée. Mais c’est bien évidemment très suspect, tout de suite. Sauf pour Jacques peut-être.

Si on lui demande « Tu l’aimes ? » elle répond toujours « Il est adorable, je me sens bien avec lui ». Et quand on lui objecte le fait que sa réponse ne correspond pas véritablement à la définition de l’amour, elle répond que l’amour, c’est pour les adolescents. Qu’il arrive un moment dans la vie où il faut savoir prendre ce qu’on nous donne.

J’ai envie de faire une pause dans mon petit résumé, parce que cette dernière remarque, on me l’a quasiment faite mot pour mot il y a quelques jours.

Peut-être que c’est vrai. Je suis encore une adolescente, une rêveuse. Je ne sais pas si je crois réellement à l’amour. Je pense que si, au fond. Sans doute, même. Et c’est peut-être bête et irraisonnable, mais malgré tout, je continue à avoir envie d’y croire, même si c’est pour finir toute seule, comme toujours. Parce que c’est un rêve tellement agréable.

Cette intrigue de la série a commencé à peu près en même temps que mes actuels déboires sentimentaux, elle ne pouvait donc que me toucher sincèrement. Et bien que je comprenne complètement la réaction de Charlotte, je n’ai pu m’empêcher de penser que ça n’allait pas mener loin, dès le début. Ca m’a valu d’ailleurs une belle discussion avec ma mère, qui aurait tendance à privilégier l’équilibre d’un foyer à un sentiment éphémère. Mais bon, là, il y a le contexte. Et puis, qui parle d’un sentiment éphémère ? Pourquoi un sentiment ne pourrait-il pas évoluer, pour durer ?

Plus j’y pense, plus je me dis que c’est vrai, que je suis une rêveuse, une utopiste. Ca changera peut-être. Si c’est le cas, j’espère me souvenir toujours de celle que j’étais. Parce qu’elle avait beau être aigrie et irascible, elle avait de bons côtés quand même, cette fille. Du moins, je trouve.

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Charlotte, elle finit par se marier avec Jacques. Seulement voilà, cet amour en qui elle n’avait plus aucune confiance la rattrape en la personne d’un autre homme (enfin, l’amour à la sauce Plus Belle la Vie quoi ^^).

La série n’a pas encore suffisamment avancé pour qu’on sache si cet amour est le vrai, le beau, le grand. S’il va durer. En tout cas, il est suffisant pour lui montrer que ne choisir la sécurité qu’au nom de toutes les souffrances qu’on a éprouvées, ça ne semble pas la meilleure des solutions.

"Et si atteindre un semblant de climax au bonheur c’est devenir instable et risquer de tomber. On en a déjà discuté ; je risque."

Pour quelqu’un ayant une telle phobie de l’instabilité, il est difficile de croire que je puisse m’attacher si fort à ces mots-là. Et pourtant.

J’ai énormément changé, en l’espace de deux ans, de ce point de vue là. Essentiellement grâce à ma Boule de Gum. Je suis passée d’une fille qui cherchait peut-être trop la sécurité de peur de souffrir à une fille qui a peut-être un peu plus appris à se laisser aller à ses sentiments. A être un peu égoïste, peut-être.

Dans tout ça, j’ai un peu négligé l’autre. En même temps, c’était bien normal : l’autre, c’était le vide. Mais maintenant, ce n’est plus le cas. Du moins, en quelques sortes.

J’ai beau savoir que je ne suis pas responsable, et que surtout je ne peux rien faire, cette impuissance me dévore.

Décidément, l’amour n’en a pas fini de jouer avec moi. Mais je suis son épagneul, et je reviens toujours.

Je ne sais pas comment tout cela se terminera. Mais sans doute pas sans heurts. Les festivités ont commencé.

Et comme dirait l’autre :  ça, c’est fait .

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 19:45
Comme vous avez pu le constater, mon blog a légèrement changé de design, pour devenir carrément moche (pas que ça ait été une merveille avant, mais bon).


Merci la V2 d'over-blog xD


Du coup, j'essaye de me familiariser avec la nouvelle interface d'administration, mais je ne retrouve rien, c'est affolant. Enfin bon, ça date d'aujourd'hui, pas de panique.


Ceci dit, si le problème persiste, je vais sérieusement songer à prospecter du côté d'autres plateformes, éventuellement, pour trouver quelque chose qui me convienne. Mais  on en est pas encore là, et dans tous les cas, je vous tiendrai informés bien fûr ^^


Voilà voilà, petit message furtif, histoire de vous rassurer sur le fait que vous êtes toujours chez moi ^^
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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 11:51

Comme annoncé à la fin de mon précédent post, voici une bulle sur le thème de cette fabuleuse émission estivale que je suis avec assiduité depuis sept ans maintenant (erf, ça ne nous rajeunit pas ^^) : Koh Lanta !

Enfin, l’émission s’appelle Koh Lanta mais en vrai, il n’y a que la première saison qui s’est déroulée là bas (Thaïlande), puisque cette année par exemple, nous étions aux Philippines.

Ca, c’était la petite remarque habituelle de chieuse tatillonne avec ses airs de prof de lettres classiques aigrie et irascible qui se la pète xD

Sur ces bonnes paroles, entrons donc dans le vif du sujet. Petite explication pour les néophytes qui n’auraient jamais entendu parler de cette faaaabuleuse émission de divertissement hautement intellectuelle ^^

Koh Lanta, c’est quoi ?

C’est un jeu dans lequel seize masoch… aventuriers volontaires sont largués avec un sac à dos de survie chacun sur une île déserte, où ils doivent jouer les Robinson Crusoë s’ils ne veulent pas crever comme des animaux, tout simplement.

Le but de cette expérience ? Survivre et surtout, survivre aux autres… Ce qui n’est pas une mince affaire !

Les seize aventuriers sont divisés en deux équipes, les rouges et les jaunes (on va se fier aux couleurs hein, parce que chaque année les noms des équipes changent et sont toujours aussi pénibles à retenir ^^).

Puis, le jeu avançant et les candidats étant éliminés de part et d’autres, on finit par rassembler les derniers survivants dans une seule grande équipe réunifiée, ouais, c’est cool, la vie est belle …

Ou pas.

Oui, parce qu’il faut quand même le dire, le côté purement survie dans la nature, c’est loin d’être le plus difficile de cette histoire. Et quand on est téléspectateur, avec un minimum de recul donc, on se rend compte que ce programme est quand même vachement instructif sur la nature humaine.

Et franchement le bilan, s’il n’est pas surprenant, n’en demeure pas moins désespérant.

On en a tous l’expérience : en famille, à l’école, au boulot, même entre amis, chaque individu n’occupe pas la même place au sein d’un groupe. Et pour qu’on groupe fonctionne bien, il faut un leader, un repère. Sinon c’est le dawa.

Ce qui fait que tout naturellement, et surtout dans ce genre de situations extrêmes, le groupe a tendance à s’organiser assez rapidement, et des leaders charismatiques se dégagent très vite de la masse.

Mais cette année, ils ont battu tous les records avec Patrick.

Prenez deux jeunes merdeux influençables, une bimbo qui ne pense qu’à bronzer, une fêtarde qui ne pense qu’à bouffer, un rugbyman sympa mais pas compliqué, une agricultrice effacée et vous vous retrouvez à coup sûr avec Patrick, 40 ans, chef d’entreprise, comme chef d’équipe.

Et là, c’est le drame.

Le groupe que je viens de présenter sommairement constituait l’équipe rouge.

Dans la première partie de l’émission, quand on joue équipe contre équipe, pas de problèmes majeurs. On remarque tout juste une tendance assez exacerbée chez Patrick à vouloir tout contrôler, mais surtout sans que personne ne s’en rende compte… Comme lui disait son frère dans une lettre, « en douceur et sans douleur »…

En même temps, c’est ce que tout le monde attendait de lui. Qu’il dirige, pour sauver une équipe qui n’était pas forcément favorite, face à une équipe jaune soudée et dynamique (qui comportait notamment le pas grand, mais beau et fort quand même Grégoiiiiiiire).

Et finalement, Patrick a quand même bien géré sa baraque.

Sans entrer dans tous les détails de ses plans machiavéliques, il s’est débrouillé pour emmener une équipe rouge majoritaire au moment de la réunification.

Parlons-en d’ailleurs, de cette réunification. C’est le moment du jeu où on arrête de jouer par équipe (puisqu’il n’y a officiellement qu’une seule équipe) et où chacun joue pour sa pomme.

Et à ce petit jeu là, Patrick n’avait pas autant de chances de l’emporter que certains athlètes ou autres éphèbes.

Du coup, il a fallu la jouer fine.

Et il a fait très, très fort.

Car il s’est bien occupé de mettre au point un « pacte » d’amitié avec ses coéquipiers rouges, soit disant dans le but de tous parvenir en finale (ce qui est ridicule, dès lors qu’ils étaient cinq et que la finale se joue à 4). Il s’est donc assuré du soutien de ses petites troupes rouges, afin d’éliminer un par un tous les anciens jaunes, et parmi eux les plus méritants bien évidemment, afin de se garder sa petite place au soleil.

Et honnêtement, c’était à voir. C’est la première année que je vois se constituer ainsi un réel mini gouvernement  avec un chef à qui on rend des comptes et qui manage tout, qui en vient même à engueuler ses « amis » qui osent, ô traitrise, tisser des liens avec ces horribles vilains jaunes affreux pas beaux.

Et surtout, c’est la première fois que je vois des gens obéir aussi aveuglément et de façon si inconditionnelle à quelqu’un, comme ça.

Et dans ces moments-là, on ne se demande plus pourquoi de telles choses que la Seconde Guerre Mondiale sont possibles. Et puis bien d’autres choses sans doute tout aussi représentatives, mais j’ai des connaissances trop imprécises de l’histoire pour les évoquer.

Et puis finalement, ça étonne qui ? Je pense qu’on a tous dans notre entourage des gens qui obéissent aveuglément à d’autres, qui perdent tout jugement lorsqu’il s’agit de certains autres à qui ils prêtent tous les crédits. Et en général ça me préoccupe beaucoup.

J’accorde moi-même énormément de crédit à certaines personnes, dont je considère toujours l’avis avec beaucoup d’attention. Ce qui ne m’empêche pas, je crois, d’avoir un minimum de libre-arbitre et surtout, une tolérance maximale. Parce que je ne peux pas tout laisser passer à tout le monde, tout simplement, et qu’il y a des choses que je ne suis pas prête à laisser faire, ou dire.

Ceci dit, j’ai peut-être une trop haute opinion de ma morale, je n’en sais rien. Mais je n’ai pas été élevée à courber l’échine bêtement (ce qui enquiquine bien ma mère par moments d’ailleurs) même s’il n’en demeure pas moins vrai que je reste une outsider, que je ne serai jamais le leader charismatique d’un groupe. Disons que j’ai un naturel à avoir besoin d’être dirigée, seulement je ne me laisse pas diriger par n’importe qui, et certainement pas de façon irrémédiable.

Je ne vais pas repartir dans des récits passionnants concernant ma jeunesse (puisque, ne l’oublions pas, je suis une vieille peau au cuir tanné, comme aurait dit mon ancien moniteur d’équitation – enfin, lui c’est juste l’histoire du cuir tanné, la vieille peau c’est tout le monde ^^) pour illustrer mes précédents propos, je l’ai déjà fait à quelques endroits, mais si vous trouvez que ma vision est trop différente de la vôtre à ce sujet, libre à vous de me le faire savoir.

Tout ça pour dire que cette année devant Koh Lanta, j’ai été réellement effrayée par cet aveuglement dont ont été victimes les rouges, qui reflète bien d’après moi une tendance générale chez l’être humain.

Pour terminer l’histoire de Patrick, il a quand même fini par se faire virer (après avoir insulté éhontément une de ses « amies » quand même…), donc on peut estimer qu’il y a quand même une justice.

?

Et bien non, c’est trop facile !

Et c’est la qu’on se rend d’autant plus compte de comme l’être humain peut être mauvais. Comme moi, je peux être mauvaise.

Parce que je n’attendais qu’une chose, c’était l’émission finale, qui se déroule en direct, afin de voir le fier Patrick se faire démonter par ses camarades et par le présentateur devant la France entière.

Parce que c’est trop facile de se comporter comme un sagouin et de dire pardon pour tout effacer. Parce que ça mérite bien une petite humiliation publique, histoire qu’il s’en souvienne, et qu’il ne s’amuse pas à refaire pareil…

Moi, d’ordinaire si patiente, si compréhensive… Regardez dans quel état ça me met.

Mais c’est facile de tout mettre sur le dos de l’émission. Elle devait bien être là à la base, cette tendance…

Alors bien sûr, cette colère, cette rancœur, ne durent qu’un instant. En général je me reprends assez vite, je me rends bien compte que c’est idiot comme réaction. Je relativise, et je me calme. Est-ce que ça rachète ma conduite ? Je ne sais pas trop…

Je sais bien que ça ne sert à rien. Que ça ne soulage même pas. Je me fiche que certaines personnes se comportent comme de vrai connards, après tout ils font bien ce qu’ils veulent. Mais je ne supporte pas qu’ils fassent du mal à d’autres. Et là, je deviens intenable. Jusqu’à ce que je me retienne moi-même, en me répétant que ça ne sert à rien…

Et pour dire à quel point ça ne sert à rien.

Dans la série des programmes idiots que Camille regarde quand elle est en vacances il y a - je le confesse - le traditionnel Amour Gloire et Beauté xD

(huez-moi, huez-moi ^^)

Enfin bref, je ne vais pas rentrer dans des justifications abracadabrantesques ou autres résumés tarabiscotés, mais situer une chose pour que vous puissiez voir le lien avec ce que je disais avant (car oui, il y a bien un lien).

Dans cette série, il y a une famille, la famille Forester.

Dans cette famille, il y a Stéphanie, la mater familias, qui régente tout.

Et dans la série, il y a Brooke, que Stéphanie déteste (et pour cause, Brooke a eu des enfants avec à peu près tous les hommes de la famille Forester, mais passons xD).

Stéphanie n’a qu’un seul but dans la vie : se débarrasser de Brooke. Et elle a presque réussi. Mais à quel prix. Elle est allée jusqu’à simuler une crise cardiaque, pour que sa famille la croit mourante, et qu’ils lui accordent ses dernières volontés (et oui, et oui).

Mais la supercherie est découverte, et ne demande qu’à être révélée.

Le truc, c’est que dans cette série, tout traîne affreusement en longueur. Pendant 20 mn, les personnages répètent la même chose et font des têtes bizarres à l’écran pour exprimer leurs émotions (lesquelles, on ne sait pas) et en gros, ce qui se passe en une journée s’étend sur 324 épisodes.

Ca faisait donc un moment que les spectateurs – et donc moi – attendaient que Stéphanie se fasse enfin attraper et qu’elle paye enfin pour toutes ses magouilles scabreuses (parce que sur 78 ans de série, il y en a eu !). Et oui, les spectateurs d’Amour Gloire et Beauté sont aussi mauvais que ceux de Koh Lanta.

Bref, et c’était ce matin. La révélation. Et comme on pouvait s’y attendre, la famille complètement horrifiée tourne le dos à la reine mère. Elle se retrouve donc toute seule, avec sa conscience.

Et ben vous savez quoi ? A la seconde où ça s’est produit, j’ai eu énormément de peine pour elle. Toute ma colère, toutes mes rancœurs se sont envolées, pour laisser leur place à une réelle compassion. Du genre qui fait mal.

Je n’en étais pas à la considérer comme une pauvre victime… Mais peut-être que si en fait. En fait j’en sais rien. C’est toujours la même chose. Cette lutte perpétuelle en moi, entre mes instincts primaires et cette compassion qui me semble tout aussi naturelle.

C’est vachement dur de se rendre compte de certaines choses.

Comme de se rendre compte qu’on est tout autant à blâmer et à plaindre que tous les autres, au fond.

En fait j’avais raison depuis le début. La philo, ça sert à se prendre la tête en se posant des questions auxquelles on n’aura de toute façon jamais de réponse.

Mais je ne peux plus faire sans.

I love Big Brother.

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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 15:36

Parce qu’il faut bien prendre le taureau par les cornes, parfois.

Parce que si je ne m’impose pas un moment pour le faire, je vais y rester. Coincée dans cet état de léthargie rédactionnelle. Incapable d’écrire quoi que ce soit, de tracer une esquisses de ces émotions que j’ai tant besoin d’extérioriser.

Et on aurait pu en rester là un moment. Si Seb n’avait pas écrit ce message sur son blog. Parce qu’il a suscité beaucoup d’émotion. Chez moi, comme chez tous ceux qui l’ont lu.

Ces choses qu’on n’arrive pas à dire, mais qu’on a besoin de dire quand même. D’essayer, du moins.

Je ne fais jamais de plan, lorsque je commence la rédaction d’un post. Ce qui fait que, de façon assez régulière, à force de me laisser aller là où le vent me porte, je finis avec un texte dont le fond diffère complètement de l’idée que je m’en étais faite a priori. J’aime bien cet effet, il m’est profitable. Je me rends vraiment compte de certaines choses, que je savais au fond, mais qui dormaient depuis fort longtemps.

Des choses qui dorment, depuis la dernière fois que j’ai pris la plume, il y en a. Peut-être trop maintenant, c’est pour ça qu’il fallait se décider. Du coup, ce post risque d’être assez long. Enfin je ne sais pas, peut-être. J’ai énormément de choses sur le cœur, si elles sortent toutes d’un coup, je risque d’en noircir, des pages.

Mais si je veux être lue, il va bien falloir que je fasse un effort de forme. Parce qu’un immense bloc d’émotions refoulées, c’est indigeste. Je ne sais pas encore ce que ça va donner. Des paragraphes ? Des étoiles ? Des lignes de séparation ? On verra sur le coup. J’espère ne pas être complètement incompréhensible.

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Tiens, j’avais oublié les tirets dans ma liste.

Bref. Ce blog est d’avantage lu que ce que je ne pensais. Parce que le billet précédent a suscité plus de réactions que je n’en attendais. Certains d’entre vous ont cherché à en savoir plus, sur ce blocage. Me conseiller parfois. D’autres se sont un peu inquiétés. Tu vas le fermer ? Du coup, je me suis découvert un lectorat plus large que ce que je pensais. Des gens que je connais plus ou moins bien, avec qui je parle plus ou moins souvent, et qui lisent depuis longtemps, sans pour autant me l’avoir fait savoir. C’est toujours une sensation étrange. Mais après tout, quand il s’agit de gens que j’apprécie, et bien au fond, je m’en sens soulagée.

Et puis il y en a d’autres comme V. pour ne pas le citer. Qui après plus ou moins un an sans contact (et ce, de mon fait) débarquent d’on ne sait où, et on ne sait pas vraiment pourquoi.

Pour les gens qui me connaissent, ce blog n’est pas vraiment difficile à trouver sur le net. Je ne le diffuse pas, mais je ne fais rien pour le cacher. Ceci dit, il est encore jeune. D’ailleurs, son anniversaire approche. Mais je me souviens l’avoir créé quelques temps  après cette dernière discussion, où j’ai choisi de briser les derniers liens qui nous assuraient un minimum de contact. Du coup, je ne comprends pas. Depuis quand il le connaît. Pourquoi il s’est donné la peine de le lire, finalement. Et surtout, pourquoi il a choisi de sortir de l’ombre de cette façon. Je ne comprends pas ce commentaire, lâché comme ça, sans argumentaire, et qui ressemble plus à de la provocation qu’autre chose. Mais dans quel but ? Me cracher son mépris à la figure ?

Qu’on me méprise jusqu’à plus soif, ce n’est pas le problème qui me préoccupe pour le moment.

En vrai, ça serait peut-être exactement le problème inverse.

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Il y a quelques temps, au téléphone avec Cédric, ce dernier me disait qu’après l’été que j’avais passé, je n’avais plus le droit de dire que je n’avais pas d’amis, plus le droit de dire que j’étais asociale, que je n’avais plus qu’à fermer ce blog car, comme je n’avais plus de malheurs à raconter, il ne servait plus à rien.

Et il n’y a pas que du faux là-dedans.

Parce que grâce à l’expérience du train Harry Potter, mais aussi à la grande soirée de sortie du tome 7 de Harry Potter, j’ai été en quelques sortes propulsée sur un devant de scène que j’avais toujours jusqu’ici soigneusement évité. Ce qui a attiré certaines personnes. En a donné à d’autres l’envie de me connaître. Et a priori, ils n’ont pas eu l’air réellement déçus. En l’espace de quelques semaines je suis devenue celle qu’on appelle où qu’on va chercher pour sortir, au lieu de celle dont on regrettait après coup qu’elle n’ait pas été là, tout en n’ayant pas pris le soin de la prévenir. C’est un changement radical dans mon rapport aux gens, un changement plutôt positif.

C’est vrai que j’ai reçu quelques témoignages d’affection qui font qu’aujourd’hui oui, peut-être que je ne me sens plus asociale. J’ai peut-être fini par me trouver une place parmi la foule, une place qui me convient et que j’assume.

Parce que j’ai des amis formidables qui n’ont jamais arrêté de me le dire, et qu’il était peut-être temps que je prenne leur avis en compte ^^

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Vas-y, ma fille. Tourne, tourne encore autour du pot…

Parce que c’est tellement difficile à dire, et que je ne sais toujours pas comment faire.

Alors tant pis. Parce qu’il le faut bien. A l’instar de Kévin (prononcer « keuvain ») de Koh Lanta, je vais choisir la méthode offensive. En espérant ne pas faire trop de dégâts. Parce qu’au fond, ça ne regarde personne, mais qu’il faut que ça sorte.

Je l’ai déjà dit, ces vacances auront été riches en émotions et en rencontres, les deux étant bien intimement liées. Et s’il y a une rencontre que je ne suis pas prête d’oublier de sitôt, c’est la nôtre. Entre lui et moi.

Evidemment, lui a un nom, et ceux qui nous connaissent n’auront toujours aucun mal à l’identifier. Seulement, je préfère lui conserver une sorte d’anonymat, pour le préserver. Parce que peut-être que je vais trop en dire, je ne sais pas trop. Il sait tout ce que je vais raconter, je lui en ai déjà fait part. A d’autres lecteurs de ce blog aussi, d’ailleurs. Mais il me faut le fixer.

On ne se connaît donc que depuis quelques semaines. Mais ce garçon a déjà fait énormément de bien autour de lui, en si peu de temps. Il est gentil, drôle, attentif, réceptif, attentionné, pas vraiment doux (souvenirs de ma peau de dalmatien) mais surprenant et complètement dingue. Spontané certainement, passionné sans doute. Il pourrait correspondre à un certain idéal, certains m’ont déjà dit que, d’après la description que je leur en avais faite, il avait l’air parfait. Je l’apprécie énormément et (c’est là que le bas blesse) oserais-je le dire ? Il semblerait qu’il m’aime.

Il y avait un rêve qui s’appelait l’Amour que l’on ne pouvait que murmurer. Tout autre chose qu’un murmure le faisait disparaître.

Configuration idéale, semble-t-il.

Il est enfin celui dont elle rêvait.

Mais bien sûr, ça aurait été trop simple. A croire qu’un garçon gentil, sensible, intelligent et attentionné, ça n’est pas encore assez bien pour moi. Avec tout ça, si je crève seule avec mes 72 chats, je l’aurais bien cherché.

Je ne sais pas pourquoi je parle toujours de chats. Je n’ai aucune attirance particulière pour ces animaux. Mais je ne sais pas, l’image de la vieille avec ses chats est ce qui me paraît le plus pitoyable, peut-être.

Mais ça ne change rien à la nature du problème. Parce que j’ai beau tourner la chose dans tous les sens, je ne ressens pas ce truc. Ce truc, qu’on peu aussi appeler bidule, ou machin, ce truc-bidule-machin indescriptible qui, quand on le ressent, nous ôte tous nos doutes, et pulse comme pour nous dire « c’est lui, fonce ! ».

Parce que mon cœur ne bat pas la chamade à son approche. Parce que je l’adore mais que ça ne va pas au-delà.

Et que je ne me comprends pas. Et en même temps, j’ai tout saisi. Mais la vérité n’est pas toujours telle qu’on aimerait, ou telle qu’elle devrait être.

J’ai réfléchi pendant des heures, passé des nuits infernales, en tournant et retournant la question dans tous les sens. Serais-je capable de l’aimer un jour ? Puis j’ai repensé à ce film de Pierre-François Martin-Laval, Essaye-moi. Devrais-je l’essayer ?

C’est à ce moment là que j’ai saisi la nature du problème. Je réfléchis. Je réfléchis alors que je ne devrais pas, ça devrait être naturel. Essaye-moi ? Non, mais est-ce que j’y ai vraiment pensé ? C’est écœurant, et c’est la plus grande marque d’irrespect que j’aurais pu lui témoigner, lui qui ne fait rien d’autre que se comporter comme un véritable chevalier servant.

Me voilà à me sentir fautive. Comme si je profitais éhontément de douceurs qui ne me reviennent pas légitimement.

Me voilà presque à espérer que je finirais par changer d’avis, de préférence quand il sera trop tard. Pour recevoir la punition que je mérite.

Je sais bien que personne n’y est pour rien. Que je ne mérite pas une quelconque punition. Mais je trouve ça tellement… injuste.

Me voilà à espérer bêtement qu’il trouvera quelqu’un de vraiment bien, là où il est. Lui qui m’a tant apporté.

Oui, parce que même quand de tels sentiments ne sont pas partagés, on ne reçoit pas une telle quantité d’amour sans en sortir transformée.

Parce que grâce à cette histoire, je réalise que, peut-être, je n’ai pas en moi que des choses qui rebutent. Tout s’est fait si rapidement, si sincèrement. Du moins, je n’en doute pas. Et ça, c’est la grande nouveauté chez moi.

J’ai beau réfléchir, je ne trouve pas de mot, dans cette langue ou dans une autre, pour exprimer tout ce que je peux ressentir pour « mon p’tit coco ». Alors je me rangerais derrière un simple -mais puissant- merci.

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Je sais que ça semble ridicule. Après le « pauvre petit garçon riche », on pourrait tout aussi bien dire « pauvre petite fille aimée ».

Je ne sais pas si je me sens vraiment mieux maintenant en fait. Parce qu’il est extrêmement difficile de mettre des mots sur tout ça. De ne pas tout dire, et son contraire. Mais cette situation, aussi flatteuse qu’elle puisse paraître, provoque un tas d’interrogations et d’émotions qu’il ne faut pas laisser macérer.

Au final, je n’avais pas énormément de choses à dire. Mais le fait de ne pas les dire, de les garder pour moi, ça m’a bloquée. Parce que je ne peux pas entreprendre une démarche de rédaction sincère, si je cache ces passages essentiels de ma vie. Parce que oui, je considère ce passage comme fondateur de quelque chose. Un quelque chose sur lequel je ne peux pas encore mettre de nom –peut-être ne le pourrais-je jamais ?- mais qui est là, et qui compte.

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Je viens de relire tout ce post, afin de savoir comment le continuer. Et je ne suis pas plus avancée. Je pense qu’en fait, je vais le terminer comme ça, un peu en queue de poisson. Ca me permettra d’y revenir, de le cerner peut-être un peu mieux, ultérieurement. Ca me permettra aussi de me remettre à écrire de façon plus générale. Parce que ça me fait toujours du bien, de parler. Et dans cette période où les gens reprennent les cours ou sont au boulot, et ou moi, comme d’habitude, j’attends de pouvoir seulement m’inscrire à la fac, je risque d’en avoir besoin, envie ? à certains moments.

Et parce que j’ai aussi un tas de choses à partager, d’avis à écouter sans pour autant rester centrée sur ma petite personne, et que le blog est encore un des meilleurs moyens de le faire.

Et puis parce que mon chez moi commençait à me manquer, tout simplement :o)

Alors on va y aller progressivement, parce qu’on a besoin de se réapprivoiser tous les deux.

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Prochainement sur vos écrans : Koh Lanta 2007, ou comment la nature humaine me terrifie xD

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