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Long Ago...

6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 10:44
Qu'on se le dise, ce blog s'internationalise xD

En consultant mes statistiques hier, je suis tombée sur ce lien, qui redirige vers mon blog traduit en anglais par Google.
Y'a pas à dire, Google est magique xD
(quand je pense que je vais dans pas longtemps avoir à faire des traductions assistées par ordinateur pour la fac... ça promet d'être folklo :op)

Remarquons juste une chose : en plus de mal traduire, ce moteur est insultant !
Ben oui, il a quand même traduit "...Because you are so stupid" (c'est moi qui souligne) un article qui s'intitulait simplement "...parce que tu es bête".

Dans un autre genre, il y a aussi l'argoteur, qui lui me fera toujours autant rire xD

Voilà, c'était la remarque constructive du jour :D

(Y'a things with which we do not rigole, but this là, you can rigole about it xD)

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 09:36
Pour reprendre un peu l'écriture de ce blog, quoi de mieux qu'un peu de poésie ?
Pour le cours de stylistique de mardi, on avait à préparer deux Shakespearean Sonnets, un type d'oeuvre qui ne m'était pas tout à fait inconnu, puisque j'y faisais déjà référence ici. Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ? Quand on aime, on ne compte pas ^^

Shakespeare a ceci de fascinant qu'il est capable d'enfermer un message d'une densité et d'une profondeur extraordinaires dans un tout petit bout de littérature de quatorze vers.
Celui qui m'intéresse aujourdh'ui, c'est le sonnet qui porte le numéro 130, que voici :

-----

My mistress' eyes are nothing like the sun;
Coral is far more red than her lips' red;
If snow be white, why then her breasts are dun;
If hairs be wires, black wires grow on her head.
I have seen roses damask'd, red and white,
But no such roses see I in her cheeks;
And in some perfumes is there more delight
Than in the breath that from my mistress reeks.
I love to hear her speak, yet well I know
That music hath a far more pleasing sound;
I grant I never saw a goddess go;
My mistress, when she walks, treads on the ground:
    And yet, by heaven, I think my love as rare
    As any she belied with false compare.

-----


Je serais bien incapable de donner une traduction potable de ce poème, et en général les sonnets de Shakespeare résistent très forts à la traduction, tant il joue des spécificités syntaxiques de sa langue.
En gros, pour la compréhension de tous, de quoi s'agit-il ?
D'un poète, qui parle de sa maîtresse, et dont il dit ceci : que ses yeux n'ont en aucun cas la radiance du soleil, que le corail est bien plus rouge que ses lèvres, que sa peau est loin d'être aussi blanche que la neige, que ses cheveux sont d'une épaisseur qui contraste avec les canons de la beauté qui favorisent la finesse, que ses joues n'ont pas la fraîcheur délicate d'une rose, et que son haleine n'a rien d'un parfum. Qu'il aime l'entendre parler, mais qu'il n'y a pas de comparaison possible entre sa voix et la musique, enfin qu'il n'a jamais vu une déesse marcher de toute sa vie, mais que dans tous les cas, c'est le sol que sa maîtresse foule quand elle se déplace.
En gros, il démonte tous les clichés habituels du dragueur du dimanche, et il en fait un sonnet.
Mais pour en conclure quoi, finalement ?

And yet, by heaven, I think my love as rare
As any she belied with false compare.


Son amour est plus rare, plus sincère peut-être, que n'importe quel autre "Votre père est un voleur, il a dérobé des étoiles pour les mettre dans vos yeux."

Qu'est-ce que ça veut dire, au fond ?
Qu'il aime une femme, pour ce qu'elle est, pour qui elle est, avec ses imperfections. Mais qui parle d'imperfection, quand on parle simplement d'humanité ? Est-ce une imperfection, de marcher en prenant appui sur le sol, plutôt que de flotter on ne sait trop où, comme on ne sait trop quelle divinité ?

Dès la première lecture, quand le prof nous a donné la feuille à la fin du cours, afin qu'on prépare pour le cours suivant, ce sonnet m'a immédiatement touchée. Je me souviens m'être dit à ce moment-là "il faut que j'en parle".
Seulement, j'ai eu du travail, d'autres choses à préparer, et finalement pas vraiment l'opportunité de le faire.
Me voici donc, maintenant.

--

Je suis souvent très déstabilisée par les compliments. Surtout les gros, ceux qui en font beaucoup. Qui ne sont pas toujours hypocrites d'ailleurs, mais qui en font beaucoup trop d'après moi. Parce que je les trouve injustifiés. Et en général ça me bloque, comme je le disais ici. Je n'imagine pas qu'il s'agisse de fausse modestie de ma part, je sais bien que j'ai quelques qualités. Cependant, je pense que ces qualités n'ont rien d'exceptionnel, qu'on les retrouve chez beaucoup de gens. Et que, comme pour tout, elles ne sont jamais développées à l'extrême.
Je suis sans doute gentille, mais pas la fille la plus gentille du monde. Compréhensive, je crois, mais pas une sainte. De bon conseil, à ce qu'on dit, mais de trop nombreuses choses m'échappent pour que je puisse être un réel soutien.
Dans le fond, je pense être quelqu'un d'assez banal. De bien, j'imagine, mais banale. Les gens qui m'entourent sont tout aussi bons, voire meilleurs. J'imagine qu'il y a d'autres gens comme eux dans le monde :)
C'est donc pour ça que j'aime assez peu les encensements. Si mes soeurs raffolent des "tu es la plus belle, la plus grande, la plus intelligente", je m'en défie. Parce que je sais que ce n'est pas vrai. Est-ce qu'un compliment peut vraiment nous toucher, quand on sait qu'il n'est pas fondé ? Dans mon cas, la réponse est non.
Enfin, non, pas vraiment. Parce que dans certains cas, l'intention de faire plaisir, de rassurer est tellement évidente qu'elle provoque une sensation agréable. Mais cette intention est la seule responsable, non pas le contenu du compliment, finalement.
Mais en définitive, je n'ai pas besoin de ces pieux mensonges pour me rendre compte que les gens m'apprécient.

Je crois qu'en fait, ce caractère est précisément celui qui fait que, malgré les recommandations de nombreuses personnes, je porte aujourd'hui toujours des lunettes, avec aucune envie de me mettre aux lentilles.
Elles ont beau me donner un air sérieux et frigide (n'est-ce pas Bob ? ^^), je crois qu'elles représentent quelque chose d'essentiel.
Ma défectivité.
Oui, sans mes lunettes, je ne vois pas grand chose, je fatigue vite, je suis une vraie taupe.
Et ça, je ne veux pas le cacher.
C'est sans doute pour la même raison que pendant longtemps je ne me suis pas maquillée, et qu'aujourd'hui encore, mon masque reste très discret.
C'est sans doute pour la même raison que je ne me casse pas la tête à me coiffer magnifiquement pour paraître en public, alors que je ne le fais pas chez moi.
C'est sans doute pour la même raison aussi que je suis peut-être un peu froide et distante avec les gens que je ne connais pas ou peu.

Parce que je fais tout le contraire de ce qu'on constate généralement.
Je mets presque en avant mes failles, mes défauts, mes faiblesses.
Parce que je n'ai pas envie de tromper les gens sur mon compte. Parce que je ne veux pas me faire passer pour unetelle alors qu'habituellement, je suis unetelle autre. Parce que je préfère présenter le moins bon d'abord, pour laisser le temps aux quelques téméraires qui tenteraient l'aventure de découvrir ce qu'il y a de meilleur. Pour la fin.
Enfin, "je préfère", c'est un bien grand mot. Je crois juste que je suis comme ça. Est-ce qu'un jour j'ai vraiment choisi d'avoir cette attitude, ou est-ce que les événements me l'ont fait adopter ? Je n'en sais pas grand chose, en tout cas, c'est comme ça que ça semble se passer. La cloison que je mets entre les autres et moi tient de la muraille, mais ceux qui découvrent la brèche débouchent sur un accès presque direct vers la cité interdite.

-----

Je ne suis pas la plus jolie, la plus intelligente, la plus sociable ou la plus drôle.
Je suis juste moi, une folle petite rêveuse qui se trouve là, elle ne sait pas trop pourquoi, elle ne sait pas trop comment, mais qu'y ne s'y trouve pas si mal ^^
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 15:57

:op

Parce que moi aussi, parfois, j'ai des envies de nunucherie ^^

undefined
Image choppée ici
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 12:19
Boulette un jour, boulette toujours !

Quoi de mieux que cette petite phrase pour justifier ma présence sur mon PC en ce mardi midi, alors que je devrais être à la fac !

Comme je l'avais évoqué dans le post précédent, j'ai passé ces quelques derniers jours à Vienne pour une séance de tourisme intensif avec ma soeur aînée, et on pourra dire qu'on n'a pas chômé !
Nous sommes rentrées à Paris dimanche soir après quelques heures de marche / traînage de valise / train / avion / bus / RER / métro / marche avec traînage de valise et sommes ainsi arrivées vers 20h30 à son appartement du 15° arrondissement.
Mais mon périple personnel n'était pas terminé, puisqu'il me fallait encore regagner Toulouse, puis ma petite ville de banlieue hier. Pour cela, 3h30 de TGV pour rallier Bordeaux, là une petite heure d'attente, plus une demie heure de retard de départ pour cause d'absence de machine de traction pour faire avancer le train (on n'allait pas le tirer avec nos petites mimines quand même !), 2h15 de trajet en Corail une fois que la motrice a été installée, une petite pause d'une demie heure à Toulouse avec ma Guimauve, en attendant le TER qui me ramènerait chez moi... enfin, presque, puisqu'il fallait encore se traîner ma valise sur un petit kilomètre de routes toutes pas lisses xD
Tout ça, non pour me plaindre, mais pour expliquer qu'après quatre jours de marche sportive, je suis rentrée un peu fatiguée.
Le temps d'arriver, de manger un repas qui ne soit ni pizza ni McDo (xD), de poser mes photos sur mon PC et de prendre ma douche, j'étais dans un état végétatif certain. Et, en arrivant dans ma chambre, surprise ! aucun de mes appareils électriques ne semblent fonctionner. La flemme et pas l'énergie pour aller vérifier les autres pièces ou le disjoncteur (en plus, j'aurais eu peur de tout faire sauter), je mets le réveil sur mon téléphone portable... Qui était bien évidemment en fin de batterie, et qui s'est éteint pendant la nuit. Du coup... ben il n'a pas sonné, et je ne me suis pas réveillée à temps (c'est à dire, à 6h45).

Plus Murphy que ça, tu meurs xD

Et bien sûr, après une bonne nuit de sommeil, j'ai mis une demie seconde à comprendre en me levant que si rien ne fonctionnait dans ma chambre, c'était tout simplement parce que ma multiprise avait été débranchée (un geste de ma maman en mon absence, auquel je n'avais pas pensé en rentrant hier).
Donc concrètement, tout ça pour rien ^^

Après cette brève introduction de trois quarts d'heure, je vais peut-être enfin entrer dans le vif du sujet : notre voyage à Vienne !

Qu'on se rassure, je ne vais pas entrer dans les détails les plus infimes comme pour la Pensée de Neuf Heures, car quand il y a tant de choses à dire, autant le faire de vive voix ^^

Mais enfin, ça ne serait pas très sympa de ma part de zapper l'événement, et de ne sortir aucun cliché ^^

Nous voilà donc en Autriche en ce midi du 21 février, après nous être levées à 6h15 pour aller prendre notre avion à CDG trois heures plus tard. Encore un peu vaseuses de notre courte nuit (on s'était couchées à 2h), nous sommes vite ramenées à la réalité : nous sommes en terre barbare, où le barbare est parlé partout.
(j'aurais l'occasion par la suite de relativiser ce fameux concept de barbarie ^^).

Comme l'aurait dit Dagonet "La première chose qui frappe, c'est la langue. Et là on se dit... 'j'suis pas chez moi'"

Parce que ce qu'il faut préciser, c'est que ni ma soeur ni moi ne parlons un mot d'allemand !

Mais en faisant fi de ce léger détail, nous nous sommes bien débrouillées pour aller récupérer nos valises, et trouver un train qui nous amènerait directement au centre de la capitale, le CAT, un train tout vert avec des bandes fluo à l'intérieur, mais qui nous a déposées en un quart d'heure à Wien-Mitte (on va commencer le récit multilingue maintenant ^^). Sur le trajet, premiers contacts avec la culture architecturale du coin (malheureusement sans photos, des filets sur les fenêtres du train et la vitesse de déplacement nous les interdisaient). Des maisons avec des toits comme on n'en voit pas chez nous, mais surtout plein de couleurs différentes ! Des maisons roses à volets violets, jaunes à volets verts, oranges à volets rouges ! Un festival de couleurs qu'on retrouvera de façon peut-être plus sobre dans le centre, mais présent quand même !
Nous avons marché un petit quart d'heure pour aller jusqu'à notre hôtel, sans difficultés, et établissant un premier contact avec la ville qui allait nous héberger pour les quelques jours à venir. Une fois arrivées, et après avoir déposé nos valises, nous partons fatiguées pour une première ballade ayant principalement pour but d'aller manger.
Et là, n'ayons pas honte de l'avouer, nous nous sommes tournées vers une "valeur sûre", le McDo xD Et nous nous rendrons compte par la suite que même si nous avions voulu l'éviter, ça aurait été difficile : pour cause, il y a très peu de restaurants dans le centre ville, plutôt une multitude de snacks et autres sandwicheries, pizzerie ou fast-foods. Les Viennois (ou peut-être les touristes) ont l'air d'être plutôt du genre à manger sur le pouce alors que nous aurions bien aimé nous poser dans un petit resto sympa (nos bêtes réflexes de françaises qu'il nous faudra bien vite abandonner ^^).

Nos premiers pas dans la ville sont très représentatifs de tout le séjour. Le vieux centre est magnifique, et tout y est historique, même les bâtiments qui accueillent aujourd'hui les boutiques les plus commerciales. Les rues sont immenses et étonnamment propres, les trottoirs très larges, tout est disproportionné par rapport à nos petites villes françaises. Les trottoirs sont très bas et ont quasiment la même couleur que la chaussée, du coup ça grandit encore plus l'espace. Il y a énormément de fiacres qui circulent, notamment autour de la Stephansplatz où se trouve une église pour le moins originale, mais magnifique.
S'il n'y avait pas les éclairages (plutôt des fils suspendus que des lampadaires d'ailleurs) et si les gens portaient des costumes d'époque, on se croirait facilement quelques siècles en arrière ! Les chevaux, les routes pavées, les hommes en cape qui font de la pub pour les spectacles de la soirée à l'opéra...

Le mieux je pense, c'est de mettre quelques photos avec quelques commentaires, pour se faire une idée. Ca sera peut-être moins rébarbatif ^^

031.JPG
L'église St Etienne qui donne son nom à la Stephansplatz bien évidemment :°) La grande originalité, ce sont les petites tuiles de couleurs qui dessinent le motif. J'avais déjà vu des photos de cette église, mais la lumière m'avait fait penser qu'il s'agissait d'un toit en verre ou en métal, car on ne distinguait pas vraiment les couleurs. Elle est tellement grande, et les bâtiments autour sont tellement proches, qu'il nous a été impossible de l'avoir en un seul cliché, on a dû faire tout le tour ^^

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L'autre côté du toit de St Etienne (enfin, un des autres côtés, il y a plusieurs autres blasons comme celui-là).

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Un monsieur qui fait de la pub pour les spectacles à l'opéra (on en croise des comme ça à tous les coins de rues du centre).

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Un des 153684 fiacres que nous avons rencontrés lors de notre périple ^^ Vienne est décidément une ville de cheval.

085.JPG
Et quand on parle de cheval, l'entrée principale de la Hofburg, les appartements impériaux, dans l'enceinte desquels on trouve la fameuse Spanischen Hofreitschule, l'Ecole d'Equitation Espagnole (gaaaaa) ou le musée Sissi entre autres.

139.JPG
Quand on traverse le Hofburg, on débouche de l'autre côté (sans blaaaague) dans le quartier des musées. Là, c'est le musée d'histoire naturelle. Face à lui se trouve son jumeau architectural, le musée d'histoire de l'art, dans lequel nous sommes allées faire un petit tour, histoire de voir les fameux casques de Negau dont nous avons parlé dans mon cours de linguistique diachronique (parce qu'ils portent certaines des plus anciennes inscriptions runiques du germanique que nous connaissions). Malheureusement, comme dans quasiment tous les endroits que nous avons visités, les photos étaient interdites.

143.JPG
Ce qui n'a pas empêché ma soeur de faire cette photo interdite ^^ (en fait, on avait clairement zappé, pas de malice de notre part). Sauf que c'est la dame à côté de nous qui s'est fait engueuler par le gardien de cette zone. C'est ballot ^^

178.JPG
Et là, évidemment, comment aller à Vienne sans passer par Schönbrunn, le palais de Sissi !
Enfin, ça n'est le palais de Sissi que pour les étrangers, parce que là-bas, on ne parle que de Marie-Thérèse et de la grande dynastie des Habsbourg en général. Sissi, c'est plutôt dans les boutiques de souvenirs (qui nous ont causé une déception sans nom, car on a eu un mal de chien à trouver quelque chose à rapporter à ma petite soeur !).

Bon, alors forcément, je ne peux pas mettre toutes les photos de tous les endroits visités et capturés, mais en tout cas, on pourra dire que Vienne est vraiment une jolie ville, et d'un paisible !
Peut-être trop d'ailleurs ^^
Peut-être que c'est parce qu'ils n'habitent pas forcément en centre ville, mais les gens n'ont pas vraiment l'air de sortir le soir. On ne croisait quasiment personne dans les rues, sauf une fois où on a vu des jeunes bourrés à la bière à 22h, à mon avis à 22h30 ils étaient couchés, et il n'y avait pas plus de mal.
Là-bas, les gens sont ultra civilisés en matière de passage piétons et de respect des feux de signalisation, ce qui fait que c'est sans doute nous qui sommes passés pour des barbares à leurs yeux ^^
Et quelle hygiène de vie ! On a dit qu'ils mangeaient peu, qu'ils ne sortaient pas le soir, qu'ils étaient sages... mais en plus, ils courent !
Et oui, ont a croisé des joggers quasiment partout (et ils nous ont surtout impressionnés à Schönbrunn, où le domaine est immense, et où la pente est mortelle ! Surtout après trois jours de visites à la japonaise ^^).
Pour donner un exemple, dimanche matin, entre 10h et 10h08, on a compté pas moins de treize joggers ! Ils sont fous ces Viennois :°)

Donc voilà, en conclusion on a passé un très bon séjour là-bas, la frayeur de la langue passée, mais je suis quand même bien contente d'être rentrée à la maison, d'avoir pu embrasser ma Guimauve en arrivant, aussi bref que cela fût, et de reprendre les cours.

Enfin bon, ce n'est pas que le dernier point me mette particulièrement en joie, mais il faut bien ^^

Qu'on se le dise : je suis toujours vivante, et tout va bien !

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 10:26
Ce matin, je me suis levée avec une envie étrange de venir écrire ici.
Mais j'ai commis l'erreur de descendre déjeuner, et de regarder les Experts avec ma maman. Du coup, mes semblants d'idées et d'inspiration ont quasiment disparu.
D'ailleurs, au moment où j'écris ces premières lignes, mon post à naître n'a toujours pas de titre, ce qui est exceptionnel. En général, je pars toujours d'un titre, qui me vient presque comme ça, et ça me sert un peu de fil conducteur.
Je sais, ça peut paraître étrange quand on compare les titres avec le corps de mes articles, mais je vous assure, il y a un lien ^^

Mais enfin, tout ça pour dire que je n'écris plus autant qu'avant, au cas où ça ait échappé à quelqu'un, et que j'envoie peut-être moins de sms inutiles pour donner et prendre des nouvelles. Du coup, comme n'a pas manqué de me le faire remarquer Elodie, pas évident de savoir comment ça se passe pour moi. Alors dans ces cas-là, blog powaaa ^^

Le truc, c'est qu'à la base, je ne l'avais pas ouvert pour ça. Plutôt pour mettre au clair, ou essayer du moins, certaines de mes réflexions, les faire partager. En ce moment seulement, tout est assez vague. Pas que j'arrête de réfléchir, pas que je n'ai pas de sujet de réflexion sur lequel me pencher. Simplement, ce sont peut-être des sujets sur lesquels je n'y vois pas assez clair, à propos desquels mes méditations manquent trop de structure. Des pensées impropres à l'écriture, en somme. A mon écriture.

De quoi réjouir Nadia, cela lui laisse le temps de rattraper son retard ;)

Du coup, pourquoi viens-je ici ?

Pour dire une ou deux choses.

La première, c'est que je suis amoureuse. Et pas qu'un peu. Que je me sens bien. Comme rarement. Mais que bizarrement, je n'ai pas trop envie d'en parler. Et qu'à la fois j'ai envie de le crier.
Mais c'est cette vieille superstition, voyez-vous, qui me retient. Celle selon laquelle les paroles sont funestes. Que c'est présomptueux, de se croire heureux, au dessus de tout. Je ne me crois pas au dessus de tout. Tout juste au dessus que ce que j'ai connu jusqu'à présent. Et c'est déjà pas mal ^^
Cette drôle d'impression pourrait s'exprimer par cette phrase que j'avais déjà retouchée, et qui m'avait été inspirée tout d'abord par le film Gladiator :

Il y avait un rêve qui s'appelait [l'Amour] que l'on ne pouvait que murmurer. Tout autre chose qu'un murmure le faisait disparaître.

La fragilité et la complexité du phénomène, qui l'empêchent d'être fixé par le lexique.

Cette histoire de lexique me permet de basculer, de façon peu élégante quand même, sur mes histoires de cours, qui me prennent aussi pas mal de temps.
Le second semestre commence à peine, mais déjà beaucoup mieux que son prédécesseur.
Je suis débarrassée de tous ces doutes et de tous ces soucis qui ont fait de ma vie un enfer ces derniers mois, et qui ont largement miné mon moral. Je n'ai pas envie de me plaindre de tout ça. Après tout, chacun sa croix. Mais on peut dire qu'au niveau des cours, je n'ai pas vraiment assuré au premier semestre. Manque d'attention, défaut de concentration, fatigue physique, largement influencée par l'épuisement moral. Les partiels auront été une véritable hantise.
Par je ne sais quel miracle, il semblerait que j'ai quand même réussi à avoir mon semestre. Enfin si, je sais, les profs de ma fac notent à peu près trois ou quatre points au dessus de ce qu'on vaut. Je me prépare donc à avoir une licence de complaisance. Mais ça, c'est un autre problème ^^
Du coup, j'ai commencé mon second semestre avec l'esprit et le coeur plus légers, et aussi beaucoup moins de soucis d'organisation. Je gère mieux mon travail, et si j'en ai toujours beaucoup, j'arrive à respecter un certain planning. Rien n'est gagné, qui vivra verra. Mais je suis plus confiante.

Et puisqu'on en est à parler de planning, il ne va pas falloir m'éterniser ici, car aujourd'hui, c'est plutôt chargé pour moi. Je dois avancer au maximum d'ici demain car, et on en arrive à un troisième point, je pars mercredi direction Paris pour rejoindre ma soeur, avec qui on s'envolera pour l'Autriche jeudi matin !
L'Autriche. Vienne, plus précisément. Le Palais de Sissi, l'Ecole Espagnole, le Musée d'Histoire de l'Art, les croissants et le chocolat ! Enfin bref, quelques jours hors du monde, de notre monde connu. Une bouffée d'air frais.
Là j'allais ajouter "comme on en manque souvent", seulement c'est peut-être mal à propos, car depuis quelques semaines, que je devrais presque compter en mois, j'en bénéficie largement. Puisse 2008 être construite sur le même modèle que ces dernières semaines !

Donc voilà, j'aurais eu un peu de temps pour raconter ma vie pendant ces vacances, mais je préfère de beaucoup ce voyage qui s'annonce passionnant. J'aurais sans doute plus de choses à dire en rentrant, c'est un bien pour un autre bien en fait ^^

Enfin, le dernier petit point : mon Skouik hiberne !
Et oui, c'est à ça qu'était due son agressivité des derniers jours. Il s'est construit un igloo de sciure et de coton, dans lequel il dort environ 23h/24, ne sortant que pour manger, boire et faire ses besoins.
Phénomène extraordinaire, les écureuils n'hibernant quasiment jamais en captivité. Au pire, une à deux heures par jour. Mais le mien, il ne fait rien comme tout le monde (c'est normal, quand on voit qui l'élève ^^).
Si on se fie au modèle naturel, il devrait rester comme ça jusqu'à fin mars, début avril. Petit Skouik à la cage dormant.

Voilà, je crois que pour le coup, vous aurez peut-être une meilleure idée de mon état du moment, même si ce n'est sans doute pas la chose la plus passionnante du monde.
Ce blog, déjà pas trop surmené, va prendre quelques jours de repos encore :)
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 12:41
Cela fait des semaines et des semaines que ma boîte mail est continuellement spammée avec des pubs relatives à la Saint Valentin qui approche.
Que toutes les émissions télé ne parlent que de ça, que les différents lots mis en jeux sont des séjours, des cadeaux coquins etc...

Tant et si bien que j'en suis arrivée à me dire : "Vivement qu'elle soit passée, qu'on ait enfin la paix !"

J'en arrive à avoir une aversion profonde pour la Saint Valentin. Moi qui suis quand même plutôt pondérée d'ordinaire. Et j'en arrive à me demander, why is that so ?

Moi qui écrivais, il n'y a pas si longtemps encore, en parlant d'anniversaire :

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C'est un peu la journée qui sert de prétexte aux gens qui vous apprécient pour vous le rappeler.
Prétexte n'est pas à prendre ici au sens négatif du terme, bien sûr.
Je veux dire, moi-même je n'envoie pas tous les jours des messages aux gens que j'aime pour leur dire que je les aime, justement. Même si je pense (et j'espère surtout) qu'ils le savent.
Ca m'arrive parfois d'envoyer un message, d'écrire une lettre ou de téléphoner comme ça, out of the blue. Mais ça reste quand même quelque chose d'assez rare.
Alors c'est sympa comme ça d'avoir un jour dans l'année dont on peut profiter pour dire aux gens qu'on pense quand même à eux de temps à autres ^^ Et si ce jour, c'est l'anniversaire, pourquoi pas ?

C'est un peu le même principe que la Saint Valentin. Les amoureux n'ont pas besoin d'un jour pour savoir qu'ils s'aiment, mais si ce jour est l'occasion de faire une petite sortie sympa ou n'importe quoi d'autre, pourquoi pas, ça fait toujours plaisir ^^


-----


Après, je ne pense pas être foncièrement anti Saint Valentin. J'en ai peut-être tout juste un peu marre de ce matraquage continuel. Mais c'est vrai, après tout, qu'y a-t-il de mal à avoir une journée, dans l'année, pour se rappeler qu'on s'aime (au cas où on l'ait oublié) ?
Pourtant quelque chose me titille.
Je trouve tellement ridicule -et j'ai beau chercher, je ne trouve pas d'autre mot- le fait qu'on puisse se retrouver en panique, parce que mes dieux, la Saint Valentin approche, je n'ai pas de cadeau pour lui/elle, qu'est-ce qu'on va devenir ?

Une vieille aigrie endurcie par des années de solitude ? Moi ?
Peut-être.
Mais sans doute pas seulement.

Ceci dit effectivement, quand on est célibataire, c'est parfois difficile de voir que le monde autour de vous se teinte de rose, de remarquer peut-être plus que d'habitude ces bisous et ces câlins auxquels les autres ont droit.

Et c'est là qu'en fait, j'ai mis le doigt dessus.

Parce qu'après tout, je suis toujours cette fille aux symboles.
Et que la Saint Valentin, qu'est-ce que c'est, après tout, sinon une convention sociale ?
Un jour où on affiche le fait d'être en couple, plutôt que celui d'être amoureux.
Un jour où se dessine clairement une limite entre ceux qui vont dans la rue deux par deux, et ceux qui vont seuls ?
En fait, peut-être que ce qui me gène, une fois de plus, c'est le vide qui caractérise cette date.

Parce que, quitte à choisir un jour, autant qu'il veuille dire quelque chose.
La première rencontre. Le premier baiser. Les deux, pourquoi pas, qui a dit qu'on n'avait droit qu'à une date dans l'année ?
Parce que, l'idéal de montrer tous les jours aux gens qu'on aime, qu'on les aime, ça reste un idéal. Il y a toujours des périodes avec, et des périodes sans.
Mais en fait, je crois juste bien aimer être à part. A part de ce moule social auquel je n'ai jamais vraiment pu m'intégrer, peut-être.

Parce que je préfère un jour qui signifie quelque chose de spécial, pour nous deux, à un jour où on sera deux -ou seul- dans la masse.
Peut-être parce que j'y accorde trop d'importance pour permettre à une telle chose d'être galvaudée par la masse populaire.

Et aussi sans doute parce que les media et le commerce se sont trop emparés de la chose.
"Et toi, il t'a offert quoi pour la Saint Valentin ?"
...
"Ah, ben moi j'ai eu ça, et ça, et ça, il est vraiment trop génial !"
Ah...


Parce que moi, en matière de cadeaux, je suis plutôt branchée Zazie.

J'en vois des qui s'donnent, donnent des bijoux
dans le cou
c'est beau mais quand même
ce ne sont que des cailloux

des pierres qui vous roulent, roulent
et qui vous coulent
sur les joues
j'aime mieux que tu m'aimes
sans dépenser des sous

moi je m'en moque
j'envoie valser
les truc en toc
les cages dorées
toi quand tu m'serres très fort
c'est comme un trésor
et ça
et ça vaut de l'or

j'en vois des qui s'lancent des regards
et des fleurs
puis qui s'laissent quelque part
ou ailleurs
entre les roses et les choux
j'en connais des tas qui feraient mieux de s'aimer un peu
un peu comme nous
qui nous aimons beaucoup

et d'envoyer
ailleurs
valser
les bagues et les
cœurs
en collier
car quand on s'aime très fort
c'est comme un trésor
et ça
et ça vaut de l'or

moi pour toujours
j'envoie valser
les preuves d'amour
en or plaqué
puisque tu m'serres très fort
c'est là mon trésor
c'est toi
toi qui vaut de l'or

J'envoie Valser
J'ai peut-être simplement l'esprit de contradiction :o)
Dans tous les cas, vivement le 15 février ^^

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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 11:25
"Ain't you feeling good?" I asked, when we reached the bottom of the stairs.
[...]
"It was just him I couldn't stand," Dill said.
"Who, Tom?"
"That old Mr. Gilmer doin' him thataway, talking so hateful to him--"
"Dill, that's his job. Why, if we didn't have prosecutors--well, we couldn't have defense attorneys, I reckon."
Dill exhaled patiently. "I know all that, Scout. It was the way he said it made me sick, plain sick."
"He's supposed to act that way, Dill, he was cross--"
"He didn't act that way when--"
"Dill, those were his own witnesses."
"Well, Mr. Finch didn't act that way to Mayella and old man Ewell when he cross-examined them. The way that man called him 'boy' all the time an' sneered at him, an' looked around at the jury everytime he answered--"
"Well, Dill, after all he's just a Negro."
Harper Lee, To kill a Mockingbird.

*

"If you want to know what a man's like, take a good look at how he treats his inferiors, not his equals."
J. K. Rowling, Harry Potter and the Goblet of Fire.
*

Something felt in the blood, and felt along the heart.

--

Retour de flamme.
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 20:14
ONDINE : Moi, on m'appelle Ondine.
LE CHEVALIER : C'est un joli nom.
ONDINE : Hans et Ondine... C'est ce qu'il y a de plus joli comme noms au monde, n'est-ce pas ?
LE CHEVALIER : Ou Ondine et Hans.
ONDINE :  Oh non ! Hans d'abord. C'est le garçon. Il passe le premier. Il commande... Ondine est la fille... Elle est un pas en arrière... Elle se tait.
J. Giraudoux, Ondine, I ; 5.

HANS : Moi, on m'appelle Hans !
ONDINE : C'est un joli nom.
HANS : Ondine et Hans, c'est ce qui se fait de mieux comme noms au monde, n'est-ce pas ?
ONDINE : Ou Hans et Ondine.
HANS : Oh non ! Ondine d'abord ! [...]
J. Giraudoux, Ondine, III ; 6.
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 13:20
Après la période d'exams et de sebification intensive, voilà que le second semestre commence, et j'en suis à mon premier week end. Week end qui s'annonce studieux, et ma raison me dit que ce n'est pas plus mal.

Mais quand même.

Je me suis dit que j'allais en profiter pour aussi m'occuper davantage de mon petit Skouik, que je vois de moins en moins à cause de mon nouvel emploi du temps. Seulement, ça paraît compromis.

Depuis hier, il est extrêmement agressif. Cela fait plus de trois mois que je l'ai maintenant, et c'est la première fois qu'il me mord.
Et il est comme sa mère le petiot. Il ne fait pas les choses à moitié. J'ai des plaies ouvertes et profondes tout le tour de mon index gauche.
Il m'a mordue parce que je le sortais du placard de ma chambre. Ce n'est pas la première fois que je le sors d'un endroit où il n'a rien à faire, et il n'a jamais eu ce genre de réactions.

Ce matin, rebelote. Je vais le chercher dans l'escalier, mais ce coup-ci, méfiante de ma mésaventure d'hier, je descends ma manche pour couvrir ma main. Il l'a mordue tellement fort qu'il y est resté suspendu.
Dans ces cas-là, pas vraiment le choix. Je le choppe, je le balance dans sa cage, et je ferme.
Il a à boire, il a à manger. Mais il n'a plus sa liberté.

Au fil de mes recherches sur le net, il apparaîtrait que ce comportement semble plutôt classique pour ces animaux. L'hiver est synonyme de famine chez eux, et tout autre animal est perçu comme un prédateur potentiel, un pilleur de garde-manger. Et effectivement, la bestiole nous a fait des réserves un peu partout, donc si j'essaye de l'entraver dans son entreprise pour aller récupérer son butin... ça fait mal.
C'est donc apparemment classique, et ça se dissipe avec l'hiver. J'espère bien, parce que je n'ai pas envie de devoir le garder en cage toute sa vie. Pauvre animal.
Seulement là, s'il devient agressif, pas le choix. Qu'il me morde moi, c'est une chose, mais je ne peux pas le laisser aller mordre ma mère ou ma soeur. Il faut qu'il comprenne qui est le mâle dominant ici.

J'imagine que ça lui passera. Certains écureuils sont très agressifs, depuis petits. Mais celui-là, je l'ai depuis bébé, et alors qu'il aurait été en droit de mourir de trouille et de mordre à tout va, il venait se réfugier dans mon giron pour dormir au chaud. Et puis là, le changement s'est fait du jour au lendemain. C'est peut-être simplement une mauvaise passe.

En attendant, je me retrouve là, sans chaleur humaine ou animale. J'y suis habituée, ceci dit. Mais ça fait tout bizarre. Du coup, beeeen, rien de mieux à faire que travailler xD

Malheur est bon à quelque chose.

Enfin, c'est peut-être un peu fort, malheur. Parce que foncièrement, tout va bien.

Là, un "mais" se fait énormément sentir... mais non, ça va bien, alors pourquoi chercher ^^
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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 12:46
La noirceur porte bien des masques. Mais aucun n'est plus dangereux que celui de la vertu.
Ichabod Crane (Johnny Depp), Sleepy Hollow.
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